Sans foi ni loi (Texas - 1877)

alors la bravo vraiment histoire très bien ficeler

tu pourrais écrire des bouquins mon ami

j ai franchement adorer

 Herr jmh (jeune et bel homme en allemand) pour ces propos élogieux qui m'incitent encore plus a vous raconter la suite de l'histoire.

à toi Yvan, je suis content que tu aies apprécié mon scénario.
J'attends avec impatience la retraite car j'ai commencé l'écriture de deux romans historiques (je n'ai même pas fini le premier chapitre), dont un qui se passe sous la Révolution et l'Empire.

si tu as besoin d'un lecteur pour tes romans, je veux bien t'apporter tout mon concours...

jmh a écrit:

si tu as besoin d'un lecteur pour tes romans, je veux bien t'apporter tout mon concours...

Dans ce cas, je reprendrai plus loin les raisons pour lesquelles le 7ème régiment de cavalerie ne peut intervenir. Tout un roman.

Pour l'heure, et elle est grave, Monsieur le Maire a convoqué une partie de ses administrés chez GOUM, le maréchal-ferrant.



Monsieur le Maire prend la parole :
"Mes chers administrés, je vous ai convié à cette rencontre afin de vous faire part de prendre, ensemble, la décision qu'imposent les derniers évènements. En effet, la présence, depuis quatre jours maintenant, de ces Mexicains inattendus, pose de sérieux problèmes.
Je ne vous cacherai pas que le détachement du 7ème de cavalerie ne pourra nous prêter main forte, il a été appelé en urgence pour retrouver un enfant qui vient d'être enlevé par les Apaches. J'avais contacté un tueur professionnel, mais le gars, aux dernières nouvelles, attend toujours son train.


Le président de la Fédération des commerçants, Derbf (troisième du nom) l'interrompt :


"C'est bon, Turnpike, on n'en veut plus des paroles et des promesses, on veut des actes. Les commerçants de Bâton rouge n'en peuvent plus de ces Mexicains, qui, au début, payaient encore avec des pesos, dont personne ne voulait du reste, mais qui, très vite, maintenant, se servent sans payer. Qui va nous indemniser du préjudice ?"

R.V. Gwen ajoute :

"Ils mangent et dorment chez moi sans rien payer et, en plus, ils rotent et ont des vents très malodorants."


Le cuisinier chinois ajoute :
"Normal, Monsieur Gwen, c'est parce que eux manger beaucoup fayots. Eux me disputent souvent si je mets pas assez piment.
- oui, mais je peux vous dire que la clientèle disparaît toujours plus chaque jour. Monsieur Mask ne va pas apprécier du tout.
- et Fabrizio, notre barbier italien ?

- ye dis la même chose : y'en a marre de ces étrangers, il faut les éliminer car ye ne veux plous raser gratis !

- et toi Phil b ?

- en tant que gérant du General store and foods, je peux vous dire que si, ça continue, je vais mettre la clé sous le paillasson parce qu'ils me dévalisent mes stocks. Et c'est pas l'esclave personnel de Mask qui va me contredire. Pas vrai Ferdinand ?


- oui, Missié Phil b, ils mangent surtout les guimauves. Et Missié Mask y sera pas très content pa'ce que c'est aussi son magasin.

- et vous, Docteur, avez-vous à souffrir du comportement de ces individus ?
Réponse du Docteur Pitt :
- pour ma part, je n'ai pas à m'en plaindre puisque, les ayant soigné, ils seraient plutôt mes obligés.
- ah bon ? Vous les avez soignés de quoi ?
- le secret médical auquel je suis tenu devrait m'interdire de vous en parler mais,vu les circonstances, je peux vous révéler que, pour deux d'entre eux, j'ai traité un furoncle sur la fesse droite et qu'il y a un traitement de chaude-pisse en cours. Quant au troisième, il crache du sang quand il tousse, je peux vous dire qu'il n'en a pas pour longtemps à vivre.
- mais alors, les filles de Miss Bunny ?
- elle fait gaffe avec ses pensionnaires mais, avec des gars comme çà, on ne sait pas ce qu'il peut arriver.
- et ils vont ont payé ?
- oui, avec une dent en or, sûrement prise sur un cadavre. J'ai pensé qu'il était de bon ton de ne pas la refuser."

En effet, moi mr Turnpike confirme...
Mon tueur attend son train et dans le Dakota en plus ! Normalement, il sera disponible avant l'hiver

Mais cet hiver il sera bien tard....

"Allons, allons, calmez-vous, oui il est dans le Dakota mais j'ai une autre piste. Ah, Miss Bunny vient de nous rejoindre. Qu'avez-vous à nous dire, Miss Bunny ? Je n'ose imaginer...


- que je suis à bout, Monsieur le Maire, ces Mexicains se croient chez moi comme chez eux. Ils sont sales et parlent mal. Leur chef, un nommé Javier, s'est entiché de Julie la française, une de mes pensionnaires qui se vêt et porte perruque comme une Pompadour. Quant à un certain Santa Clara, il ne veut que Miss Chachacha, qui lui rappelle le Paris latino, alors qu'il n'a jamais mis les pieds à Paris ! Le troisième, qui s'appelle Arnaldo, est tellement ivre qu'il ne parvient jamais à décrocher le corset de celle de mes pensionnaires qu'il se plait à croire qu'elle esr encore vierge. Il s'endort avant ! Tout cela est insoutenable. Quant on sait la difficulté à embaucher du personnel qualifié, de nos jours. Je ne garderai pas mes filles très longtemps."
Elle se met à pleurer.



"Ne pleurez pas, tout va s'arranger.
- comment voulez-vous que cela s'arrange ? Nous n'avons plus de shérif ici et personne ne veut remplacer notre regretté Chesterfield.
- si ces messieurs ici présents ne m'avaient pas interrompu tout le temps, j'auraos pu vous faire part de mon plan.
- ah oui, quel plan ?
- eh bien, comme vous le savez, mon adjoint est revenu bredouille puisque le 7ème régiement de cavalerie est parti poursuivre les Apaches. Mais, au retour, il a rencontré un cavalier solitaire. Ils ont discuté : en fait, il s'agit d'un chasseur de primes. Il traque surtout les bandits mexicains, allez savoir pourquoi ! Il a une particularité surtout quand il s'agit de mexicains, il chasse, juge et condamne lui-même ses victimes; enfin, il les exécute. Il se met lui-même hors la loi, mais personne ne lui dit rien.
- c'est certainement l'homme qu'il nous faut.
- justement, quand mon adjoint lui a parlé de mexicains, il a fait pat de son intérêt pour cette tâche : nous en débarasser.
- alors qu'est-ce qu'on attend ?
- eh bien, c'est l'objet de ma convocation du jour : il est prêt à intervenir de façon, disons... expéditive, mais il entend se faire payer correctement.
- notre tranquillité n'a pas de prix.
- très bien, mais il vous faudra tous mettre la main au porte-monnaie.
- c'est combien ?
- 20.000 $ pour les trois.
- pardi, c'est une somme !
- cela vous coûtera moins cher que de supporter ces Mexicains qui attendent Mister Mask, et qui risquet de l'attendre encore longtemps. J'ose croire que Miss Bunny n'y verra pas d'inconvénient. Séchez vos larmes à présent, on va s'en sortir.


- je suis partante .
- et vous autres ? Levez la main !... Belle unanimité."

ah ces mexicains...

Hé Hé

Très Très GRAND BONJOUR A Toi GÉNÉRAL De SAINT CLAIR

Tu Sais Que Tu As Des FIGURINES A TERMINER !! Hein

Cela Dit, Tu Es Un EXCELLENT ROMANCIER,

GÉNÉRAL De SAINT CLAIR AU PANTHÉON, GÉNÉRAL De SAINT CLAIR PRIX GONCOURT 2023

A Très Bientôt L'AMI CHRISTIAN

MASQUE

les amis des figurines et du général de Saint Clair qui est encore trop jeune pour finir au Panthéon

Par contre, le prix Goncourt, je suis partant mais il me faut d'abord achever ce roman que je viens à peine de commencer.
Un bon romancier vous dira qu'il ne sert à rien d'écrire si, dès le départ, vous ne connaissez pas la fin de votre roman. Or, pour celui sur le 1er Empire, j'ai déjà la fin, totalement inattendue.

A l'inverse, pour le roman de l'été, que vous suivez depuis le début, je n'en vois plus la fin. J'avais, en plus, annoncé, il y a peu, un rebondisssement. Il concerne Miss Bunny. Ce sera pour demain.

Sur l'instant, il me reste à vous présenter le médecin, Doc' Pitt. Rien à voir avec Brad, il se dit que ses ancêtres étaient belges, du côté de Liège. Il est jeune mais très compétent dans son domaine. Il en déjà amputé plus d'un afin d'éviter la gangrène.



Par contre, je ne vous ai pas présenté toutes les personnes présentes à la réunion de Monsieur le Maire, ce serait un peu fastidieux.
Il y avait, notamment, Yankeemike, croque-mort de son état, qui n'attend qu'une chose : que tout le monde se tire dessus.  

Je vous avais annoncé un rebondissement inattendu. Le voici :

La réunion est terminée. L'adjoint au maire a pour mission d'aller chercher le chasseur de primes. On connaît son tarif, on sait aussi qu'il va falloir satisfaire à ses moindres exigences. Mais, bon, les dés sont jetés, on ne veut plus des Mexicains.

Monsieur le Maire s'adresse à Miss Bunny :
"Miss Bunny, vous pouvez m'accorder quelques instants ?
- Monsieur le Maire ?
- j'ai quelque chose de très confidentiel à vous dire.
- dites-moi.
- eh bien, l'affaire est délicate car elle conduit à supposer le décès de Mister Mask. Celui-ci m'a confié son testament. Il a pris des dispositions qui devront s'appliquer s'il n'a plus donné signe de vie durant deux mois consécutifs.
- j'espère que ce ne sera jamais le cas.
- voilà déjà quatre semaines qu'il a disparu sans laisser la moindre trace. Son testament stipule que, dans ce cas, il vous lègue son saloon et les murs qui abritent votre établissement. Il lègue tout le reste à son cousin adoré. Hors, nous savons que celui-ci est mort.
Dans un mois, sans signe de lui, tout cela sera à vous."

Miss Bunny ne peut s'empêcher de verser une larme. Encore un mois d'attente...

THE END

Elle est un peu cupide la Miss Bunny...

jmh a écrit:

Elle est un peu cupide la Miss Bunny...

Je ne pourrai pas dire, en effet, qu'il n'y a pas une petite arrière-pensée...