Death rides a horse (Bâton rouge - 1877)

16+

Il est une heure, a la bonne heure!

Tres sympa.
Avec le 16+ on ne doute pas que cela va saigner :)

Bruno

En effet, Bruno, l'heure est venue.

Avertissement : les propos de ce sujet peuvent heurter la sensibilité d'un public non averti.
Il est déconseillé aux moins de seize ans en raison de scènes faisant référence à la violence et au sexe.
Les images ne seront pas montrées mais les textes n'épargneront pas les âmes sensibles.

En préambule, il est conseillé de lire le sujet intitulé Sans foi ni loi; celui-ci en est la suite.

De la violence et du sexe ... Ma pudeur de gazelle va m'interdire de lire la suite

Bon... Lee Van Cleef je suis fan alors je vais essayer quand même.

En fait, l'idée du titre m'est venue lorsque j'écoutais "Death rides a horse", musique composée par Ennio Morricone pour un film éponyme que je ne connaissais pas.
J'ai découvert que le personnage principal du film est Lee van Cleef.
Alors que j'avais une tête différente pour mon personnage, je l'ai changée pour celle dudit acteur.

Secutor, je t'en conjure, ne lis plus rien à partir de ce message, la suite pourrait porter atteinte à ta pudeur naturelle.

"Monsieur le Maire, notre homme est arrivé. Il n'a pas l'air commode.
- c'est le propre des chasseurs de primes; de toutes façons, vous savez qu'on n'a pas le choix. Mon tueur est resté bloqué faute de train.
Et je viens d'apprendre qu'on lui a volé sa valise !
Du jamais vu ! Faites entrer notre homme.
- bien, Monsieur le Maire.
Monsieur, si vous voulez bien vous donner la peine.
- entrez, entrez, cher Monsieur, je m'appelle Turnpike et je suis le Maire de cette charmante bourgade. Bienvenue à Bâton rouge.
Monsieur... Monsieur ?
- mon nom ne vous dira rien et je ne tiens pas à être connu par ici. Vous m'avez fait venir pour accomplir une mission bien précise et je m'en repartirai après l'avoir accomplie.
- euh... bien, bien, alors venons-en au fait. Nous avons, depuis quatre semaines, trois Mexicains chez nous qui font leur loi. Ils s'éternisent au mépris de toute règle et coûtent cher à mes adminsitrés.
- ils ont tué ?
- non, Dieu merci, mais ils en seraient parfaitement capables.
- ce que je vais faire d'eux est donc parfaitement illégal : exécuter trois gars qui n'ont pas tué.
- je sais bien, mais vous êtes notre seul espoir. Croyez bien que rien ne sera retenu contre vous. Au contraire, nous avons réuni la somme que vous avez demandée : 20.000 dollars. Les commerçants et certains habitants ont mis la main au porte-monnaie. Tous nos espoirs reposent sur vous. Nous n'avons plus de shérif ni de juge, ni même de bourreau.
- n'ayez crainte, je remplirai sans problème ces trois fonctions. Mais, j'ai encore une exigence.
- tous vos voeux seront exaucés.
- pour demain soir, je veux que la potence soit dressée en face de la mairie.
- la potence ? Nous en avons bien une, mais elle est démontée. On n'a pas pendu ici depuis plus de cinq ans.
- vous allez la remonter.
- d'accord, je vais demander à Joss, notre menuisier, de s'y employer de suite. Pour l'heure, vous êtes convié à vous rendre au Grand Hôtel pour la nuit à venir. Les Mexicains logent dans l'autre hôtel, celui de notre regretté Mask. Vous ne les verrez pas ce soir. Mon adjoint va vous y conduire. Bonne nuit Monsieur.
- à demain Monsieur le Maire."

L'adjoint et l'homme quittent la mairie et croisent le chemin de Miss Bunny. Hasard ?
"Eh bien, Miss Bunny, quel bon vent vous amène ?
- bonjour Messieurs, je voulais rencontrer la personne que vous avez amenée jusqu'à nous. J'ai des choses à lui dire.
- voici la personne en question, j'allais conduire Monsieur au Grand Hôtel.
- Monsieur, accepteriez-vous de m'accorder quelques instants ? J'ai des détails à vous dire à propos des Mexicains, leur mode de fonctionnement. Si cela vous intéresse.
- cela m'intéresse.
- dans ce cas, venez à 19h30 au Pretties for you; c'est mon jour de fermeture, je serai seule, les filles étant toutes de sortie. C'est juste en face du saloon où logent les Mexicains. Ils ne vous verront pas, à cette heure-là, ils dinent. N'apportez rien, il ne faut pas vous faire remarquer."

19h30 : l'homme frappe à la porte du Pretties for you. Miss Bunny ouvre immédiatement.
"Entrez ! Vite ! A cette heure-ci, il n'y a personne dans les rues. Je vous ai préparé une tarte à la rhubarbe.
Mais, d'abord, mettez-vous à l'aise, enlevez donc cette quincaillerie, vous n'en aurez pas besoin ici (elle se met à tire).
Tenez, prenez cette coupe de Champagne, une que les Mexicains n'auront pas (elle rit de plus belle). Et si on parlait un peu de vous ?
- il n'y a pas grand-chose à dire : je tue pour gagner ma vie.
- mais avant, quand vous étiez plus jeune, quel homme étiez-vous ?
- j'ai oublié cette période, je ne vis que pour l'instant présent.
- c'est un peu réducteur comme philosophie. Moi, vous voyez, je me projette toujours dans l'avenir, en imaginant qu'il sera meilleur. Comme Victor Hugo, ma devise est : les plus belles années d'une vie sont celles qu'on n'a pas encore vécues. Mais, ditez-moi, il se raconte que vous avez vécu avec les indiens.
- qui vous a raconté pareille sornette ?
- ah, j'ai mes informateurs, mais il y a bien une part de vérité dans ce que je dis.
- je sais bien que vous bluffez mais c'est habile de votre part. Et je vais, pour récompenser votre hardiesse, vous narrer cet épisode de ma vie, que personne ne connaît. J'étais jeune lorsque j'ai assisté, par hasard, à une chasse au bison. C'était dans le nord du Texas où les Comanches avaient élu domicile. Et, un bison, blessé, a fait volte-face et a heurté le cheval d'un de ses poursuivants. C'était un jeune indien, à peine seize ans, il est tombé à terre, son cheval étant mort sous le coup de tête du bison. Celui-ci, à moins de cent pas de l'indien, s'est mis à le charger. J'assistai à la scène, j'avais, par précaution, ma Winchester à la main. J'ai tiré en direction du bison toutes mes cartouches; je l'ai abattu, il s'est écroulé à quelques pas du jeune indien, qui s'appelait Screaming Eagle.
Autant vous dire que la tribu m'a adopté et que j'ai eu l'occasion de cotoyer les Comanches et d'apprendre leurs us et coutumes.
Ils auraient voulu que je sois l'un des leurs, mais je n'ai jamais dépassé certaines limites, je n'ai pas pris femme chez eux.
- ils vous ont donné un nom ? C'est la coutume, il me semble.
- oui, on pourrait le traduire par : Comme le vent, libre comme le vent."


(NDLA : cette scène du bison figure dans le film : Danse avec les loups, mais cela n'empêche pas qu'elle se reproduise ici.)

Je pense qu'il n'y a pas que les loups qui vont dancer... surtout qu'il semble deja etre dans la "bergerie"

Bruno

En effet, Bruno, le loup est dans la bergerie. Il s'adresse à Miss Bunny :

"J'apprécie particulièrement votre hospitalité, mais ne deviez-vous pas me parler de ces Mexicains qui vou empoisonnent la vie ?
- oui, je vous ai convié aussi pour cela. Ils sont trois et ont pris leurs habitudes. En général, c'est un certain Christiano Santa Clara qui déboule le premier, vers 20 heures, après son dîner pris au saloon. Il est impatient de rejoindre Miss Chachacha qu'il prend pour une parisienne. Il n'a aucune culture et ne jure que par ses colts d'or.
- ils sont vraiment en or ?
- oui, il semblerait. A part cela, il ne fait guère d'exploits au lit. Ensuite débarque un certain Arnoldo, toujours aussi obnubilé par la virginité. Les filles, j'en ai cinq, sont obligées de se grimer et de se changer tous les jours, pour lui faire croire qu'il a une vierge dans son lit. Elles ne le craignent pas car il est incapable d'accomplir l'acte sexuel jusqu'au bout. Particularité : il se signe avant la pénétration.
- pour ce que vous m"en décrivez, ils n'ont pas l'air d'être des monstres.
- ne croyez pas cela, ils sont méchants, ils ont tous du sang sur les mains, du moins c'est ce que je crois. Et puis, le dernier, qui vient ponctuellement à 20h30, est le plus vicieux. Il s'appelle Javier et me paye avec des pesos, qui n'intéressent personne, et des dents en or, arrachées sur ses victimes. Méfiez-vous de lui, il est intelligent, il commande les autres et parle correctement notre langue. Il ne veut que notre petite française, qui m'a menacée de me quitter si je ne faisais rien pour me débarrasser de lui. Dieu merci, vous êtes là et nous allons pouvoir revivre.
- je vais m'employer à vous rendre la vie meilleure.
- grand merci à vous, je ne sais comment vous exprimer ma reconnaissance.
- eh bien, en me servant une seconde coupe de Champagne et une autre part de votre excellente tarte.
- avec grand plaisir. Veuilez à présent m'excuser quelques instants, je reviens."
Miss Bunny quitte la pièce pour gagner une chambre voisine. Son absence est de courte durée. La voici qui revient, vêtue d'un seul déshabillé en plumetis. Sa transparence fait plus que laisser deviner deux ogives mafflues auréolées de belles framboises bien mûres. Comble de malchance, alors qu'elle fait mine de s'asseoir, Miss Bunny trébuche tandis que sa ceinture de soie, mal nouée, se défait...
Elle tombe dans les bras de Libre comme le vent qui, voulant la rattraper, lui fait glisser son déshabillé au sol...

Oh oh oh....

La suite , la suite!!!

Bruno

hé hé Bruno, oui, la suite arrive; j'ose juste espérer que Secutor ne lira pas les lignes qui vont suivre.



Nous sommes le jour d'après, le 16 septembre 1877, vers 19h30.
La potence est installée en face de l'hôtel de ville, à 100 mètres environ en aval du saloon de Mister Mask. A cette heure, elle est à contre-jour par rapport au soleil couchant. Comme l'avait indiqué Miss Bunny, le premier Mexicain, à peine son dîner avalé, sort du saloon.
Il est accueilli par notre tueur à gages qui l'attendait juste à la sortie et qui lui pose son colt sur la tempe.
"Mains en l'air si tu ne veux pas prendre du plomb dans ce qui te reste de cervelle.
- hé amigo ! por qué tou me attrappes ? Jé suis innocent.
- dépèche ou je te tire une balle dans les jambes et après on t'amputera."
Il lui retire son arme, un colt qui brille comme l'or.
Il lui passe les menotes aux poignets.
"Hé amigo, tou n'es pas le shérif !
- je suis marshall et juge fédéral en même temps; allez, avance !"
Il le dirige vers la potence. Il lui fait monter les marches. L'autre s'exécute. Il lui passe la corde autour du cou.
"Amigo, tou es fou ! mes amis vont te touer, ils sont pas loin.
- première question : tu t'appelles bien Christiano Santa Clara ?
- si, senor, mais pourquoi tou ...
- il y a dix ans, quasiment jour pour jour, tu étais bien à El Paso, à la ferme des Mortensen ?
- yé né mé souviens pas.
- je vais te rafraichir la mémoire."
L'homme fait claquer son fouet aux oreilles du Mexicain. Il lui entaille, au passage, la joue droite (il s'est placé derrière lui).
"Aie ! Aie ! si, yé mé souviens un peu !
- le fouet doit te rappeler des souvenirs. Mais vous étiez cinq Mexicains, ce jour-là, chez ces pauvres gens, qui ont eu le malheur de vous rencontrer. Où sont les deux autres ?
- il y avait aussi Pedro, mais il est mort, il y a cinq ans, mordu par un crotale pendant qu'il faisait..
- et l'autre ?
- oui, Ramirez, il est mort, il y a deux ans, dans une bagarre avec un autre Mexicain.
- et toi, tu as fait quoi ce jour là, pendant que tes trois comparses volaient le bétail de ces pauvres gens ?
- yé né sais plous, yé montais la garde."
L'homme le fouette de plus belle. Trois coups lui lacèrent le dos.
"Ce n'est pas ce que m'a dit ce pauvre garçon que tu as tué. Tu as eu de la chance ce jour-là, j'étais parti à El Paso; et quand je suis revenu, je l'ai trouvé dans une marre de sang. Tu l'avais fouetté à mort.
- c'est parce qu'il ne voulait pas mé dire où il avait caché son argent Yé né voulait pas le tuer, c'est un accident.
- en effet, il n'était pas encore mort quand je suis arrivé; il a eu encore la force de prononcer, difficilement,  six mots :
cinq Mexicains, Javier, Christiano, colt d'or. Il s'est éteint juste après. Et tu vas payer le prix fort pour ton crime. En tant que juge fédéral, je te condamne à la peine de mort. Et les décisions que je prends sont sans appel.
- pitié senor ! Yé né voulais pas, yé démande pardon. Madre de Dios !
- il n'y a pas de pardon pour une vermine comme toi. L'homme que tu as assassiné à coups de fouet était mon beau-frère !
Et la femme que ton comparse a violentée et tuée était ma soeur !"

Il lui met un baillon autour de la bouche et le fouet claque à nouveau. Une fois, deux fois, trois fois, il ne compte plus. Sans doute plus de cent fois; il lui laboure les chairs sans épargner un seul endroit, l'autre n'est plus qu'une plaie sanguinolente, mais il vit encore...

Même méthode pour le second de la bande. Cet Arnaldo qui sort, quelque peu éméché, se retrouve avec un colt collé sur sa tempe gauche. Il est aussitôt désarmé. Les menottes lui sont passées aux poignets.

"Hey ! Hombre, el sherif ?
- je suis shérif, juge et bourreau à la fois. Avance et dépêche toi !
- yé suis innocent, qué mé voulez-vous ?
- monte ces marches !
- yé né veux pas, c'est une potence. Ah ! Madre de Dios ! Christiano !
- tu préfères une balle dans chaque jambe ?"

Il se retrouve la corde au cou. A côté de Santa Clara.

"Tu sais pourquoi tu te retrouves là ?
- no Senor, yé né sais pas.
- souviens-toi, il y a dix ans de cela, toi et tes quatre acolytes, dans une petite ferme du côté d'El Paso. Vous avez assassiné l'homme et la femme pour leur voler leur bétail, leux chevaux et leurs maigres économies.
- yé n'ai pas toué, yé devais voler les bêtes. C'est Christiano et Javier seulement. Yé n'ai rien vu et rien entendu.
- tes yeux et tes oreilles ne te servent à rien si tu ne vois ni n'entends.
- pitié, Senor, yé aussi une femme et des enfants. Yamais yé n'ai fait de mal. Yé vous donne tout ce que y'ai. Pitié !"

L'homme en noir sort un couteau et coupe une oreille au Mexicain. Il entaille sérieusement la deuxième.
L'autre hurle comme un goret. Il y a de quoi rameuter tout le quartier.
L'homme en noir sort sa montre-gousset. Il l'ouvre et regarde la photo de cette femme lovée à l'intérieur : c'est la photo de sa soeur.

Saint Clair a écrit:

hé hé Bruno, oui, la suite arrive; j'ose juste espérer que Secutor ne lira pas les lignes qui vont suivre.

Ma si,  yé tout lu ....Yé trouve que tou fé trés bien l'assent Merricain mé yé mé soui évanouite après les zoureils  

Blood 'nd guts ! Je ne pensais pas que tu parviendrais à ce stade de lecture.
La fin, qui s'annonce pour demain, fait montre d'une violence inouïe à faire pâlir même les plus endurcis de ce forum.
Une fois de plus, je t'en conjure, ne vas pas plus loin dans ta lecture.

Ayant entendu les hurlements de son comparse, le dernier larron sort précipitemment du saloon, colt à la main.

ta dam... ta dam....
que de suspense


Bruno

Oh purée...

Le suspens ne va pas durer longtemps.



Le Mexicain a le soleil dans les yeux et n'est pas un fin tireur.
Il ne connaît pas son adversaire.
Mais, il aime provoquer.

"Hey hombre, yé sais por que tou es là, tou veux mé touer mais tou vas déyà yeter ton arme. Yé vise ta tête.
Yé mé souviens bien, il y a dix ans, quand yé besognait cette mujeres, encore et encore et encore; et elle criait encore, encore et elle en redemandait !
- et tu l'as étranglée !
- c'était un accident, elle remuait un peu trop, yé l'ai immobilisée.
- elle portait un enfant, celui de son mari. Tu as tué deux êtres.
- yé lé dis, c'était un accident !"

L'homme en noir est rapide comme l'éclair; avant que l'autre ait eu le temps de viser, il dégaine son revolver et tire sur l'arme de l'autre.
Il lui explose les doigts en même temps.

"Ah, puta ! tou m'as explosé la main, charogne !"

L'homme en noir est déjà sur lui. "Couche-toi sur le dos et fais vite sinon je t'explose ton autre main !
- mais qu'est-ce que tou fais ? Tou es fou ?!
- enlève tes bottes !"

L'homme en noir lui lie les chevilles au lasso et l'accroche solidement à sa monture, qui l'attendait devant le saloon.

"Yé né voulait pas la touer, on peut s'arranger, y'ai des lingots d'or, ils sont à toi."

L'homme en noir, celui que les Comanches avaient appelé Libre comme le vent (Likethewind) démarre au pas, puis au trot et, ensuite au galop. Les hurlements de celui qu'il traine sur le dos glacent d'effroi la ceux et celles qui se sont hasardés à regarder par le coin de leur fenêtre. Les minutes passent, des heures pour le supplicié, avant que l'homme en noir ne revienne devant la potence. Il est obligé de tirer sa victime sur les marches puis de l'attacher par la corde, l'autre gisant sur le sol. Son dos est en charpie et et les os de la colonne vertébrale presque à vif.

"Je vais à présent exécuter la sentence : je vous ai condamnés à la peine de mort. Je passe la main au bourreau, c'est-à-dire à moi-même. Je ne suis pas, par contre, en mesure de recuillir vos dernières confessions et encore moins de vous pardonner vos offenses.
Vous mourrez donc dans le péché et croupirez en Enfer.
- finis-en" gémit Santa Clara. Arnoldo, qui n'entend plus rien, manifeste aussi son envie d'en finir. Quant au troisième, il est encore conscient et, malgré la douleur intense qui lui déchire le dos, au moment précis où l'homme en noir abaisse la manette pour ouvrir les trappes, lâche : "Va au Diable !"

Le lendemain, les badauds s'aglutinent devant ces corps sans vie qui se balancent doucement au gré de la bise matinale.

Le croque-mort s'affaire et évalue à peu près les dimensions des planches dont il va avoir besoin d'ici peu.
Monsieur le Maire :
"On ne peut quand même pas les enterrer dans une fosse commune. On vendra leurs chevaux et on prendra leurs économies pour payer un enterrement décent.
- Monsieur le Maire, je ne vois pas cet homme qui nous a rendu ce service.
- Ah, Miss Bunny, votre place n'est pas ici.
- Je repose ma question.
- eh bien, ma chère, figurez-vous que l'homme a été payé comme il se doit et qu'il s'en reparti dès hier soir. Je crois, vers son Texas natal. Mais, dites-moi, vous êtes déçue, vous en pinciez pour lui..."

Miss Bunny ne répond pas. D'ici quelques jours, Mister Mask n'étant pas réapparu, elle sera propriétaire du saloon et et des murs de son établissement...

Un vrai romancier.

J'attends avec impatience le livre que tu as sur le feu

Bruno

J'suis bien d 'accord avec Bruno...

Eh bien oui, Bruno et jmh, j'ai hâte aussi de faire ce roman que j'ai débuté il y a... dix ans !
Quand je serai à la retraite, comme Secutor...
Je vous le dédicacerai.

Pour l'heure, je vous invite à regarder ce soir sur C8, Colorado, un western dont la vedette est Lee Van Cleef.

Saint Clair a écrit:

j'ai hâte aussi de faire ce roman que j'ai débuté il y a... dix ans !
Quand je serai à la retraite, comme Secutor...

       Je confirme,  je reprends des projets restés en panne depuis bien longtemps faute de temps.

Saint Clair a écrit:

Pour l'heure, je vous invite à regarder ce soir sur C8,  Colorado, un western dont la vedette est Lee Van Cleef.

pour l'info, je ne suis pas sur de l'avoir vu celui-là, mais j'oublie souvent le titre des films, d'autant plus lorsque j'ai loupé le début.
Dans tous les cas je le verrai ou reverrai avec plaisir

Bon, Bon, Bon...
Tu as la Brute avec Van cleef,
Tu as le Truand avec Eli Wallach,
Tu dois bien avoir un Clint Eastwood qui traine dans un coin pour nous faire la scène du duel final ?
Il te faudra juste une place circulaire qui au 1/6 ferait deux bons mètres de diamètre; A la retraite ce sera faisable  

S'agissant de la scène finale, je verrai quand je serai à la retraite car deux mètres de diamètre, ça prend du temps à faire

Tu viendras chez moi et on le fera à deux

Quant au film, j'ai lâché prise car l'histoire n'est pas passionnante, on est bien loin des Sergio Leone.
Il ne vaut que pour l'abattage de Lee Van Cleef.