Sans foi ni loi (Texas - 1877)

Les photos sont superbes…

jmh, jeune et bel allemand (prussien) au service de Mister Lawrence F. Mask.

Après trois  jours de chevauchée, nos trois compères sont en approche de Bâton rouge. Neville :
"Laissons reposer nos montures, nous entrerons en ville à la tombée de la nuit. On se fera moins repérer".

Au même moment, au ranch de Georges S. Hendriks :
"Mais comment est-ce possible ? Mais qu'a-t-on fait au Bon Dieu pour en arriver là ? Mon seul fils, mon héritier, mon enfant !
Ma vie s'arrête ici ! Mon épouse s'est évanouie en apprenant cette affreuse nouvelle. Elle est alitée depuis hier, en pleine torpeur.
Qui sont ces sauvages ? Ils ont coupé les deux oreilles de mon fils ! (en fait, c'est Dave, qui a imité l'un des lieutenants de Quantrill qui se faisait des colliers avec les oreilles de ses victimes). Ce ne sont quand même pas ces fichus Peaux-rouges ? Harper, savez-vous combien ils étaient ?
- au vu des traces qu'ils ont laissées, ils étaient trois, avec des chevaux ferrés. Ce ne sont pas des indiens. En plus, ils ont volé les quatre chevaux de nos pauvres victimes.
- quoi ! et dire que mon fils avait dans ses fontes le fer à cheval en or que je lui avais offert pour ses vingt ans en guise de porte-bonheur. Je donnerai tout ce que j'ai, y compris ma vie pour retrouver ces salopards ! Harper, prenez avec vous dix hommes et partez sur le champ à leurs trousses.
- Monsieur, nous ne sommes que des cow-boys, pas des rois de la gâchette. Aucun d'entre nous n'est capable de rivaliser avec des tueurs de cette catégorie. Il semble qu'à un seul, il ait tué tous nos hommes, dont deux par derrière, dont votre fils, qui n'a été, dans un  premier temps, que blessé. Et ces hommes étaient vos meilleurs tireurs.
- il suffit ! Puisque vous êtes incapable de mener une troupe, je le ferai moi-même. Moyennant finance, je lèverai une bande dans le village voisin et vous verrez que  nous les capturerons ces trois rascals ! Je les veux vivants, je leur mettrai moi-même les entrailles à l'air et les attacherai à côté d'une fourmilière.
- Monsieur, veuillez m'excuser de vous dire cela, mais les gens du village sont incapables de tenir une arme. Je crains que vous ne puissiez recruter grand-monde.
- et le marshall alors ! Lui viendra avec ses adjoints.
- il n'a pas ces pouvoirs, il n'a pas autorité sur l'état voisin; par contre, si je puis me permettre, j'ai une piste...
- quelle piste ? Ne me faites pas perdre mon temps.
- non, Monsieur, je ne me le permettrais pas. Je veux vous parler d'un tueur à gage, un gars sans foi ni loi, qui travaille à la demande.
Il est actuellement en ville après avoir accompli une mission; on ne sait pas laquelle, mais on sait qu'il repart demain.
- 10.000 $, je lui offre 10.000 $ pour la capture de ces assassins.
- je crains que ce ne soit pas assez pour lui.
- alors 20.000 $ et n'en parlons plus ! Mais êtes-vous sûr qu'il...?
- oui, Monsieur, dès 1859, bien avant qu'éclate la guerre, il tuait et pillait des villes sudistes, dans les troupes du sénateur Lane.
Le but de ce dernier était de créer un climat de terreur afin de précipiter les populations dans une guerre qui devenait alors inévitable.
Vous connaissez les massacres perpétrés par Quantrill du côté sudiste. Lui faisait pareil du côté nordiste. Sauf que les sudistes ont été déclarés hors-la-loi. Pas notre homme, qui est du côté des vainqueurs. Il continue à tuer dans nos Etats, et il reste impuni.
- vous l'accompagnerez avec dix de nos hommes.
- impossible ! C'est un solitaire, il travaille seul. Il a plusieurs centaines de victimes à son actif, si je puis parler d'actif...
- mais il ne les retrouvera jamais !
- ne croyez pas cela, il a des informateurs partout et il a des contacts auprès des membres de l'agence Pinkerton. Si besoin, il fera même appel à eux pour vous les ramener vivants.
- mais, quel âge a-il ?
- cinquante et un ans.
- pas trop vieux ?
- Monsieur, si je puis me permettre, il a votre âge.
- ah, oui. Et comment s'appelle cet homme ?
- personne ne connaît son nom, on l'appelle seulement Murphy.
- eh bien, qu'attendez-vous ? allez me chercher ce Murphy !"

Hé Hé

Très Très GRAND BONJOUR A Vous AMIS De La PÉTARADE Et De La CHALEUR De LOUISIANE

Effectivement, Le Hors La Loi MASK Vie Paisiblement A Bâton Rouge, Et Il Possède Bien Un Hotel De Passes!! Ainsi Qu'Une Forge Et Une Écurie D'Accueille Pour Les Voyageurs Ou Il Emploi Des Esclaves Noirs Qui Le Renseignes Dès Que Des Étrangers Arrivent En Ville. Tous Ca Supervisé Par Son Homme De Main J M H, Rémunéré Copieusement!!

MASK BANDIT DES GRANDS CHEMINS !!

Hé Hé

Re T G B Les COWBOY'S Du Saloon!!

PS: MASK Va Se Séparer De Sa Compagne "MISS BUNNY" Elle Lui Coûte Plutôt Cher, Elle Invite Beaucoup Trop De Personnes Qui Consommes GRATUIT !!

MASK NE PARTAGE PLUS !!

MASQUE a écrit:

Hé Hé

Re T G B Les COWBOY'S Du Saloon!!

PS: MASK Va Se Séparer De Sa Compagne "MISS BUNNY" Elle Lui Coûte Plutôt Cher, Elle Invite Beaucoup Trop De Personnes Qui Consommes GRATUIT !!

MASK NE PARTAGE PLUS !!

Voilà qui contrarie sérieusement mon scénario car mes personnages devaient menacer de tuer Miss Bunny pour faire parler Mister Mask.
Je vais donc changer mon fusil d'épaule. Je sais comment faire pour lui délier la langue.

En attendant la tombée de la nuit, les hommes discutent. Neville :
"Nous avons tous affronté bien des dangers, nous avons participé à nombre de batailles et avons vu tomber bon nombre de nos compagnons. Eh bien, je ne sais pas pourqoui, mais j'ai un mauvais pressentiment. Je ne sens pas bien cette affaire. J'ai l'impression qu'elle se terminera mal. En tout cas, ce sera dans un bain de sang.
- arrête, lui répond le Rebelle, tu vas nous porter la poisse. D'ailleurs, qui te dit que ce Mister Mask n'a pas dilapidé tout son or ? Alors, à quoi bon venir chercher querelle ici ?
- je peux vous garantir qu'il est loin d'avoir utilisé tout le trésor des Confédérés.
- qu'est-ce qui te rend si affirmatif ?
- tout simplement le fait que, environ deux fois par an, il se rend au cimetière où sont morts ses camarades. Il s'arrête toujours à la fosse commune, qui est dans le cimetière, pour y déposer une gerbe de fleurs. A l'abri des regards, il creuse la tombe qui renferme l'or et repart avec une petite quantité.
- mais comment sais-tu tout cela ?
- ce sont les villageois qui me l'ont raconté; eux, bien sûr, ignorent tout de cette cachette. Je vous l'ai dit, ce Lawrence Mask est très malin. S'installer en ville avec la cargaison d'or était trop risqué; c'était attirer l'attention sur lui et il pouvait être dévalisé.
Il a fait croire qu'il avait vendu du bétail aux armées durant la guerre et qu'il a gagné son argent de cette façon. Il s'est offert le plus beau saloon de la ville et a même installé sa maîtresse dans une maison close de luxe. Puis, il s'est fait construire le plus beau ranch de la région.
- très malin, en effet.
- il n'a pas besoin de travailler mais personne ne le sait. La ville est à lui, puisque le maire, Turnpike, et le shérif, Chesterfield, sont à sa botte. Cela étant, avant d'aller affronter tout ce petit monde et, surtout, les deux Frank, dont Roger, l'heure est à la confession.
Je vais commencer par toi, Dave, puisque tu es mon petit frère et que, je le sais, mais les circonstances t'y ont obligé, tu as beaucoup péché. Tu as besoin du pardon de Dieu.
- euh ! Eh, pas si vite, mon frère, tu n'es pas prêtre, tu n'as jamais été ordonné; je ne vais quand même pas...
- shut up ! tête de mûle. Tu sais bien que la nécessité fait loi. Et que, dès le début de la guerre, j'ai exercé un sacerdoce dont personne n'a eu à se plaindre. J'ai dit la messe tous les dimanches et ai confessé bon nombre de mes compatriotes. Avant d'aller au combat, de peur d'être dévalisés en cas de mort, ils me confiaient leurs maigres économies. Bien sûr, je les leur restituais  s'ils revenaient vivants, mais beaucoup ne revenaient pas : morts ou prisonniers. Et comme vous pouvez le constater, la Croix du Christ et la Sainte Bible ne me quittent jamais. Donc, n'ayez crainte, mes enfants, vous pouvez vous confier au Révérend.
- et toi, qui va te confesser ?
- eh bien, qu'à cela ne tienne car, plutôt qu'une confession, je vais vous faire une confidence.
- ah oui ?
- en effet, vous ne le savez peut-être pas, mais je n'ai jamais tué un homme de ma vie.
- ah bon ? Parce que tu étais comme un prêtre ?
- de façon officielle, oui, mais la réalité est tout autre. En fait, je suis myope. Je vois très bien de près mais j'ai plus de mal quand c'est loin. Je m'en suis rendu compte à l'école mais je n'ai rien dit. Ma vue s'est améliorée avec le temps mais, croyez-moi, je ne cherche pas à affronter un adversdaire à plus de cent pas. J'ai souvent tiré des coups de feu mais n'ai ajamis atteint personne.
- alors çà ! je n'en reviens pas, je croyais que tu avais abattu des Bleus sans compter.
- non, je le répète, je n'ai jamais tué un homme de ma vie. Et je n'en suis pas peu fier.
- pourtant, il fallait bien qu'il y en ait qui le fassent pour toi.
- c'est vrai, mais chacun son destin. Le mien m'a emmené sur des voies différentes et, croyez-moi, c'est un véritable sacerdoce.
Accompagner les mourants n'était pas moins important que les amputations que pratiquaient les médecins à l'issue de chaque bataille.
- Amen !
- attention, tu vas finir par blasphémer. C'est plutôt à toi de te confesser à présent, Dave. On passera ensuite à John.
- oh, je n'ai pas grand-chose à dire. J'ai commis des péchés parce que j'ai tué, je l'avoue, mais c'était par nécessité.
- tu y trouvais du plaisir ?
- euh, oui, parce que j'étais plus rapide que les autres et cela me procurait un sentiment de supériorité.
- cela effaçait tes mauvais souvenirs de l'école, j'imagine.
- oui, parce qu'à l'école, j'était mauvais élève, cela ne m'intéressait pas. Alors que tuer, je n'avais pas d'autre choix, c'était lui ou moi. Et cela se répétait tout le temps. Et je m'en suis toujours sorti. Dans la bande de Jesse James, on m'appelait le Killer.
Tu n'as jamais tué de femmes ni d'enfants ?
- non, jamais, même quand j'étais dans la bande à Quantrill qui dévastait tout, les ordres étaient formels : on ne tuait que les hommes.
- par contre, tu as violé ?
- oui, à plusieurs reprises. Quand on faisait des raids derrière les lignes nordistes. Bon, je n'étais pas le seul, et on avait l'impression de rendre une certaine justice puisque les Bleus violaient aussi nos femmes.
- Ne m'en dis pas davantage, je retiens que tu pourrais aussi bien violer la compagne de Mask, cette Miss Bunny, si nous n'obtenions pas satisfaction par la méthode que je vous ai indiquée. C'est, en tout cas, la menacde que je profèrerais s'il y avait lieu.
Pour ta pénitence, tu vas me réciter..

- hé, les gars, arrêtez de palabrer, il se passe des choses en ville, annonce John.
- passe moi tes jumelles, lui demande Dave.
- que voyez-vous ? demande Neville.
- une troupe de six hommes qui arrive en ville avec, à leur tête, un gars dans un drôle d'accoutrement. On dirait un costume folklorique.
- bon sang ! C'est jmh, le Prussien, je ne l'attendais pas maintenant. Ils vont sûrement aller au saloon, ce qui va sérieusement nous compliquer la tâche."


A SUIVRE... (évidemment, Neville ne sait pas que Mister Mask veut se séparer de sa compagne).

Hé Hé

Très Très GRAND BONJOUR A Vous MOUT'CHAT'CHOS DELL RIOSS !!

Bien Avant Que Le Dénommé MASK Ce Fasse La Réputation De Pilleur De Bancs En Tout Genre, A L'Age De 22 Ans Il Sortait D’École Politique De New York, Très Très Bien Noté D’Ailleurs. Il Fut Engagé Dans Un Parti Politique A Boston, Mais Il Découvrit Très Vite, Que Les Hautes Bâtisses Des Villes Le Compressait. Il Quitta Les Grades Villes Pour Le GRAND ESPACE, Via Le MINNESOTA, Accueilli Par Son Oncle Prussien Junge Mann Hübsche Le Père De J M H Junior Cousin De MASK    

MASK De Son Vrai Nom: Mandfred Arold Socryder Kerman Du Nom De Sa Mère, Harryette Soeur De La Femme De Son Oncle. Il Découvrit La Joie De La Nature Il Accompagnait Son Cousin Et Son Oncle A La Chasse Et La Capture Du Moyen Et Très Gros Gibiers, Dont Son Oncle Et Sa Tante Faisais Commerce Avec Des Français Installés Dans La Région Depuis 1776.

J M H Junior, Observait Son Cousin MASK Comment Celui Ci Avait Par Un Dont Très Prononcé De Dextérité Du Maniement Des Armes, En Particulier, Le Fusil De Son Oncle, Un KENTUCKY RIFLE PERCUSSION Poudre Noir, D'Une Portée De 2 Fois 1/4 De Miles, 804 Mètre. MASK Faisait MOUCHE A Chaque Fois.

Tout Les Dimanche Avec Son Cousin J M H Qu'Il Affectionne Tout Particulièrement Car Celui Ci Comme Son Nom L'Indique, J M H Est Très BEAU.........  
Ils Participèrent Au Concours De Tir A La Carabine Et Fusil Ainsi Que Revolver, Concours Challenges Et Championnats, MASK Les Remportait A Chaque Fois Et Celui Ci Récompensé D'Une Somme D'Argent De 1000 Dls. MASK Se Construisis Une Fortune Sur 10 Ans De Temps, Puis Parti Pour Bâton Rouge, J M H L’Accompagna, MASK Rencontra Miss BUNNY Et La Sortant De La Misère, Lui Donnent La Responsabilité Du Saloon Qu'Il Venait De S'Offrire Pour 500 Dls Lors D'Une Mise En Vent, Tout Ca Sous La Surveillance De Son Homme De Main J M H.

  MASK Ne Perd Pas Le NORD !!    

Nous sommes deux belles terreurs, mon masquounet...

Hé Hé

Re T G B Les BANDILLAS

Bien Entendu, Avant De Installé Paisiblement A Bâton Rouge En LOUISIANE, J M H Junior Le BEAU Blond Au Yeux Vert, Grand Gabarit Très Costaud Capable De Soulever Les 2 Plus Grandes Des RoueS D'Un Chariot CONESTOGA, Souvent Mal Fagotée, Mais Qui Ne Gache Pas Sa BEAUTÉ Naturel. MASK Bien Fait De Sa Personne Élancé Plutôt Mince, Blond Aussi, C'Est De Famille Comme Tous Les Prussiens, Les Yeux Bleu Mer, Toujours Impeccable Sur Lui, Très Élégant Et Surtout Très Courtois.

MASK Et J MH Faisant Le Commerce De LongHones Volé Au Texans Et Dévalisèrent Tout Les Etats De Sud En 3 Années Seulement Pour Un Butin 4 Millions De Dls Pure OR!!

Recherché Par Des Gangues Et Les Polices D'Etats, Ils Zigzaguères Les Territoires Des Villes En Villes De Cachettes En Cachettes Brouillant Les Piste A Chaque Fois, Faisant Croire Qu'Ils Se Trouvent En Californie.

Mais Est Que Cela Durera, Il Faudra Très Certainement Que Quelque Chose Mette Fin A Tout Cette Enrichissement Frauduleux, MASK Guette, Il N'A Que Confiance A Un Seul Homme, J M H Dont Il AMOUREUX Depuis Sa Venue Dans Le Minnesota........!!!!!!
Mais Faudra T'Il Qu'Il Fasse Confiance Cas Lui Même!!....

MASQUE AIME J M H

PS: Je Précise Que J'Ecrit Tout Ca, Sur Le Lieu De Mon Travail, Je Suis Pas En Vacance!!!

Voilà que l'histoire prend une tout autre tournure.
Pour résumer, voici ce qu'il faut retenir :

1) Nous en apprenons plus sur le personnage de MASK, son nom est un acronyme et c'est un Prussien, comme jmh. Le nom sous equel il était recherché étant KERMAN, si j'ai bien compris.

2) MASK est le cousin de jmh et MASK aime son cousin.

3) En fait, je ne connaissais rien du passé de MASK qui, je l'apprends, était un outlaw, pilleur de banques.
A la déclaration de guerre, il s'engage dans l'armée sudiste, non par conviction, mais par opportunité : nul ne songe alors à le rechercher dans les rangs des Confédérés. Lorsque le Révérend le trouve, presque mourant, il est caporal, et déclare ne savoir ni lire ni écrire.
C'est faux, puisqu'on apprend qu'il a fait de brillantes études à New-York.
En plus d'être beau, c'est un roi de la gâchette. Il est vrai qu'il a sorti Rosie alias Miss Bunny, de la misère. Elle était la seule survivante d'un convoi de colons qui ont été massacrés par les Peaux-rouges. Ses deux parents sont morts à cette occasion.

4) L'homme est donc beau, fort, excellent tireur, intelligent et très malin.
Il va falloir ruser.

"Il faudrait faire diversion, suggère John.
A l'entrée de la ville, j'aperçois une écurie. Il n'y a que du foin, ce serait facile d'y mettre le feu, et cela mobiliserait du monde.
Je vois des noirs qui s'affairent dedans.
- je n'approuve pas cette idée, répond Neville.
Bien que les noirs soient désormais libres, Mask les maintient en esclavage. Tout le monde le sait, mais personne ne dit rien. Il ne sert à rien de les libérer car, pour beaucoup d'entre eux, la liberté leur fait peur. Ils préfèrent demeurer à l'état d'esclave. Ils sont même capables de donner l'alerte si on les évacue de cette écurie. Le mieux est d'attendre. Nous sommes bien placés, sur les hauteurs, pour surveiller les allers et venues dans cette ville.
- hé, les gars ! Pendant que vous discutez, les cavaliers sont en train de repartir. Là, je les vois, ils quittent la ville.
- et le Prussien aussi ?
- oui, il avec eux.
- alors, c'est à nous d'agir, à présent. Dave, tu restes ici. Quand nous repasserons sur la route du bas, ce sera avec Mask, qui sera contraint de nous accompagner. Tu attendras qu'on s'éloigne car, si nous sommes poursuivis, tu les prendras à revers."

Neville et John pénètre dans Bâton rouge alors que la nuit commence à tomber.
Ils ne tardent pas à trouver le saloon et se dirigent vers le bar. Il y a encore du monde à cette heure mais personne ne semble prêter attention à ces deux nouveaux venus. Personne sauf deux cow-boys, à la mine patibulaire, attablés au fond à droite.
Neville reconnaît immédiatement les deux Frank, dont Roger, qui ne les quittent pas des yeux. Franck le Zouave, aux yeux de braise, porte une longue barbe noire et, surtout, deux colts placés au bon endroit, prêts à servir. On sait qu'il a servi dans les armées du nord et qu'il exècre les officiers. L'autre Frank, dit Roger, porte une balafre sur la joue gauche, ce qui lui donne un air de pirate. Capitaine dans l'artillerie, il sait viser et a la réputation de savoir bien se servir d'une Winchester.

"Messieurs, qu'est ce que je vous sers ? demande le barman (il s'agit bien de R. V. Gwen).
- deux whiskies, s'il vous plait.
- vous n'êtes pas d'ici ?
- non, mais nous ne faisons que traverser la Louisiane, nous repartons vers le nord.
- vous êtes là pour affaires ?
- oui, en effet, nous sommes dans le commerce de bétail, nous achetons et revendons.
- et çà marche, manifestement.
- on ne se plaint pas, même si la spéculation va bon train, on ne devrait pas faire une mauvaise année.
- vous prenez une chambre pour la nuit ?
- oui, bien sûr. Une chambre avec deux lits, si vous avez.
- j'ai ce qu'il vous faut. Vous avez des bagages ?
- fort peu, nous nous en chargerons."

Les clients quittent peu à peu le saloon. Neville et John gagnent la chambre 12, au premier étage.
"Nous allons attendre que le barman ferme les portes puis nous descendrons cueillir Mask. Il doit être dans son bureau puisque les deux Frank étaient là. S'ils sont encore là, on les met en joue et, au pire, on les descend. Patientons encore un peu."

En bas : "Frank et Roger, rappliquez !
- oui, patron, qu'y a-t-il ?
- il y a que j'ai l'ouïe fine et que, malgré le brouhaha, j'ai reconnu cette voix. Je la reconnaîtrai entre mille. Le visage ne me dira sans doute rien mais la voix est celle que j'ai entendue des jours entiers. C'était dans une autre vie. Ils sont venus pour moi.
- qu'est-ce qu'on fait patron ?
- vous les éliminez ! Quelle heure esgt-il ?
- 23 heures patron.
- ils doivent s'être endormis. Vous avez le double de la clé. Si çà ne marche pas, vous pêtez la serrure d'un coup de revolver. Vous connaissez l'emplacement des lits. Vous tirez à bout portant. Ils ne doivent pas en réchapper.
- et pour les clients ? qu'est-ce qu'on dit ?
- déjà, il y a peu de chambres occupées ce soir; et on dira, officiellement, avoir abattu deux malfrats qui s'en prenaient à la caisse."

A l'étage :
"Tu as entendu John ? Un bruit d'éperon dans les escaliers. Normalement, à cette heure, tous les clients sont dans leur chambre.
Ecarte toi du lit et sors ton colt."

Effectivement, la clé tourne aisément dans le barillet. Il faut faire vite.

A suivre...

La dernière série de photos suggère vachement bien cette lumière particulière des États du Deep South, quand Stanton est en route pour Bâton Rouge

Je suis d'accord avec toi, j'aime bien ces dernières photos qui suggèrent une ambiance particulière.

purée...le suspense...qui va tuer qui ? j'espère que ce n'est pas comme les romans photos d'antan ou il fallait attendre la semaine suivante pour connaitre la suite...

La scène finale pourrait avoir lieu dimanche prochain. Mais je ne te promets rien car il peut encore se passer des choses entretemps... Ce qui est sûr, c'est que bien peu vont en réchapper.

Hé Hé

Très Très GRAND BONJOUR A Vous Les PROTAGONISTES De Ce Fameux WESTERN !!

23H00, MASK Se Trouve Dans Son Bureau, Il Rassemble Des Effets, Prépare Des Sacoches De Munitions, Colts, Carabines Et Bien Sûr Le Fusil KENTUCKY Que Son Oncle Père De Son Cousin, Lui A Offert Il Y A Déjà 25 Ans.

- GEORGIA, Apporte Moi Mon Livre De Compte S'Il Te Plait:
Oui Monsieur MASK.

GEORGIA Est Une Esclave Au Service De MASK, Depuis 10 Ans, Il Emploi Aussi Ces Parents Qui S'Occupe De Le Forge Et Des Chambres De L'Hotel.
Mais Surtout GEORGIA Est La Plus BELLE Femme De 25 Ans Dans Tout Bâton Rouge, Même Les Femmes Borgeoises Blanche Ne Rivalises Pas.

Elle En Pince Pour Le BEAU J M H Junior, Ce Qui Ne Lui Déplais Pas!!!........ D'Ailleurs MASK C'Est Qu'Ils Fricottes Ensemble Depuis Plusieurs Années!!.

- Voilà Monsieur MASK, C'Est Bien Celui Ci, Avec La Couverture En Cuir Repoussé.

- Oui C'Est Absolument Celui Là, Merci GEORGIA. Une Dernière Chose GEORGIA. Va Prévenir Ton Amoureux J M H, Qu'Il Me Rejoigne Dans La Grange, Mais Aussi Dire A Miss BUNNY Que Je Lui Laisse L'Hotel Elle Sera Bien Quoi En Faire, Je Donne A Tes Parents La Forge Et L'Ecurie A Ton Père Et L'Epicerie A Ta Mère Tu Les Embresses Et Toi Ta Libèrtée, Après Tout Ca Tu Peux Renter Chez Toi, Je Vais M' Absenter Pour Un Moment, Un GRAND Moment!!

- Dacord Monsieur MASK

23H15, J M H Rejoin MASK Dans La Grange.

- Et Cousin, Du Nouveau!!
- Oui Mon Bon J M H, Du Nouveau, Il Est Temps Pour Moi De Prendre La Pourde Descampette!!
Tu Me Suivre Si Tu Veux, Mais Je Ne T'En Vroudrai Pas Si Tu Ne M'Accompagne Pas!!

- OK MASK.

- Tu Te Souvien Cousin, Nos Entraînements Aux Tire Sur Les Mannequins De Bois Pailles Et Chanvres!!

- Ha Oui, Comment Veux-Tu Que J'Oublie Nos 2 Compères!! Chère Cousin, Qu'Est Que L'On A Mis Des Balles, Des Séances D'Entrainement Qui N'En Finissait Pas!! Maman Qui Nous Pestaits Dessus, Nous Etions Toujours En Retad Pour Les Souper, Papa Nous Encourragés A Nous Entrainer, Il Riait Tout Le Temps.

Ne Perdons Pas De Temps Cousin, Nous Allons Les Attacher Solidement Sur Les Chevaux, Et Faire Galloper En Direction De L'Ouest, Le TEXAS!! Ca Va Faire Diversion !!

- Hé MASK, Tu Penses Qu'Il Se Passe Quelque Chose??

- Ho Oui Mon BEAU Cousin, Je Crois Qu'On Nous A Retrouvés, Ca Peut Pas Continuer Toujours Comme On Voudrait!! Il Faut Prendre Des Risques!!
- Mais Je Ne Veux Pas Pas T'Embringer Dans Cette Nouvelle Cavale!! Qui Risque De Durer Ou Pas!!
- Pour Moi, C'Est La Fin De Cette Aventure A Bâton Rouge, Je Laisse Tout, J'emporte Juste Le Nécéssaire, Munitions, Cartouches Poudres Et Fligues!!
- Et Je Sais Que Tu As Envie De Te Marier Avec La Belle GEORGIA !! Ha Ha Sacré Cousin!!
- Aller, Claques Les Chevaux, Moi Je Vais Vers Le Nord, Je Repars Pour NEW-YORK Mon Bon J M H, Adieu A Ma Tente Et Mon Oncle, Embrasse Les Fort De Ma Part, Je Prendrais Grand Soin De La KENTUCKY.
T'Chao Mon Bon J M H, Prend Soin De Toi, Et Peut-Être Dans Une Autre Vie, Je Ne T'Oublierais JAMAIS!!

MASK Enfourche Une Monture Déjà Préparé, Les Talons Compressent Les Côtes Du Canason, Le Flap Des Rênes Claque Sur Les Epaules De La Jument, En Un Eclair MASK Sort De La Grange Dans Le Noir Total De La Nuit Direction Une Nouvelle Vie.

J M H Junior, Ne Perdit Pas De Temps, Il Rejoignit Ca Belle BLACK GEORGIA !!..........

MASK Poudre D'Escampette!!

Cette version est une fin alternative, comme on en rencontre parfois dans certains films.
Ce n'est pas la version qu'a choisie Netflix, commanditaire de cette série.

En attendant, Yvan G., jeune journaliste talentueux, a voulu en savoir plus.
Il s'est rendu en France et, plus particulièrement en Lorraine annexée. A la garnison de Metz (Moselle), il a fait connaissance avec un certain Günther Steinhoff, qui était sous les ordres du lieutenant jmh. Extraits :
- comment était-il au combat ?
- il était courageux, voire intrépide, mais il était toujours économe de la vie de ses hommes.
- il avait leur confiance ?
- oui, d'autant que la chance semblait être toujours avec lui. Le premier au combat, mais jamais blessé.
- il était très vertueux ?
- oui, et en plus, on ne lui connaissait aucun défaut. Il ne buvait pas une goutte de schnaps.
- et avec les femmes ?
- ah là, oui, il leur relevait facilement le jupon, mais il faut dire qu'il n'avait pas de mal car il était le plus beau du régiment. Dans les bals, les autres officiers le jalousaient car ces dames n'avaient d'yeux que pour lui.
- et vous l'avez revu depuis la fin de la guerre ?
- il a quitté l'armée car il devait rejoindre un cousin qui avait fait fortune aux Amériques. On ne sait pas dans quoi, mais il a fait fortune.

C'était donc vrai, cet homme au fort accent germanique est bien le cousin de Lawrence F. Mask. L'étau va se resserer.

Voici Günther, en 1875 :

On n'entend qu'une détonation alors que quatre coups de feu sont partis.
Les deux Frank, dont Roger, ont tiré une balle dans chaque lit, à l'endroit le plus rembourré.
Neville et John ont tiré une balle dans chaque adversaire. Les deux sont tombés, morts sur le coup.

Au rez-de-chaussée, Mask se félicite de cette intiative : à cette minute, Frank et Frank ont accompli leur besogne.
Il entend des bruits de botte dans les escaliers. La porte de son bureau n'est pas fermée.
Entrent alors, comme une furie, deux hommes qui ne sont pas Frank et Frank.

Neville :
"Ne bouge surtout pas ! Tes mains à plat sur le bureau ! Mask, tu es fait comme un rat !
- mais, qu'avez-vous fait de mes hommes ?
- ce que tu aurais bien aimé qu'ils fassent de nous.
- je te connais, je te reconnais, tu es le révérend. Tu as une voix qu'on n'oublie pas.
- on n'a pas le temps de palabrer; si le shérif ne rapplique pas, on aura de la chance. John, surveille les escaliers et empêche quiconque de sortir. Quant à toi, tu vas venir avec nous.
- c'est hors de question; de toute façon, je n'ai plus l'or des Confédérés.
- faux ! tu ne te rends pas au cimetière pour le plaisir de mettre une fleur sur la fosse où sont enfouis tes anciens camarades.
- et alors ? je ne vous emmèrai pas là-bas, vous ne me contraindrez jamais !
- et si on détruisait ton saloon ? et si on brûlait la maison close ?
- pas grave, je ferai autre chose.
- et si on s'occupait sérieusement de Rosie alias Miss Bunny ?
- vous seriez de sacrés bâtards; et puis, ce qui peut lui arriver m'importe peu.
- je m'attendais à cette réponse. Et je sais que tu es plus attaché à tes chevaux qu'à cette pauvre enfant. Alors, j'ai un argument décisif : à la sortie de la ville, j'ai dix hommes, sans foi ni loi, qui n'attendent que mon ordre pour aller dans ton ranch exécuter les cinquante plus beaux chevaux de ton haras. Ils en profiteront pour tuer jmh et ses hommes et pour détruire ta belle demeure à colonnes.
- vous êtes des tarés ! on ne tue pas un cheval...
- il suffit, tu nous suits ou on tue les chevaux.
- c'est bon, on y va à ce putain de cimetière, mais je prends le large dès que possible.
- tu seras attaché, de jour comme de nuit et ce sera une balle dans la jambe en cas de tentative. Puis amputation pour éviter la gangrène.
- et après, quand vous aurez le magot, je deviens quoi ?
- tu seras rendu à la liberté.
- autant croire un pochetron qui prend les vessies pour des lanternes.
- je n'ai qu'une parole, l'ami, j'en fais le serment devant Dieu. Allez, en route."

Les trois cavaliers quittent la ville et s'enfoncent dans le nuit noire. Au bout d'une heure de marche, ils sont rejoints pas John qui signale l'absence de poursuivants.

Mask :
"C'est çà tes dix cavaliers ?!
- j'ai dû me tromper d'un zéro; tais-toi, et avance, on n'est qu'au début du parcours".



A suivre...

Le lendemain matin. Arrive en ville un cavalier tout de noir vêtu. Il pénètre dans le saloon où règne une certaine effervescence.
Turnpike, le shérif, est entouré de deux de ses adjoints. Il attend jmh, qui déboule à ce moment-là, accompagné de six hommes.

jmh :
"Vous m'avez fait mander, shérif, avec mes hommes, mais que se passe-t-il ?
- il se passe que nous avons deux cadavres et non des moindres. Les deux gardes-du-corps de votre cousin.
- oh my Lord ! et mon cousin est-il...
- non, il n'est pas mort, mais il a disparu. On sait que les deux tueurs l'ont emmené de force avec eux.
- mais où ? et pourquoi ?
- on sait juste qu'ils sont partis plein ouest, mais on n'en sait pas plus.
- j'ai mon idée : je n'en connais pas la raison, mais ils sont partis au Texas !
- pourquoi au Texas ?
- mon cousin s'y rendait régulièrement, deux fois par an, seul. J'ai cru comprendre qu'il allait honorer la mémoire de ses anciens compagnons d'armes, massacrés par les nordistes.
- étrange, sauf votre respect, je n'imaginais pas votre cousin aussi ... sentimental. Mais où se rendait-il ?
- il m'a cité, une fois, un nom et il n'en a plus jamais reparlé : le cimetière d'Appaloosa Hill.
- c'est là qu'il nous faut aller. Mes deux adjoints nous accompagnent.
- j'ai, avec moi, les six meilleures gâchettes du ranch.
- mais cela ne nous dit toujours pas pourquoi ils se rendent là-bas.
- peu importe, nous le saurons, une fois sur place. "

L'homme en noir n'a rien perdu de cette conversation et personne ne lui a prêté attention. Il quitte précipitemment le saloon, enfourche sa monture et s'en va plein ouest.
Murphy traque trois hommes, il n'y en aurait plus que deux, mais il sait qu'il les tient. Il faut prendre de vitesse le shérif et ses hommes. Il va s'y employer. Ils ont à peine douze heures d’avance sur lui.

Je crois que Turnpike n'est pas sheriff mais maire

Oups ! Désolé pour cette confusion, qui ne devrait pas être.
Turnpike est bien le maire de Bâton rouge tandis que Chesterfield en est le shérif. C’est donc ce dernier avec ses adjoints qui part à la poursuite des ravisseurs de celui qui s’est acheté tous les notables de la ville.

En tout cas, merci Monsieur le Maire d’avoir rendu à César ce qui appartient à César et à Chesterfield ce qui appartient à Chesterfield 🤩

Surtout, la chasse à l'homme c'est trop dangereux ! Mr le maire préfère régler ses petites affaires depuis sa plantation....

Bon, ben fini les vacances, dans tous les sens du terme si j'ai bien compris

Allez Hop, a Cheval et au galops

J'ai l'impression que nous ne sommes pas les seul sur le coup...



Bruno

chesterfield a écrit:

Bon, ben fini les vacances, dans tous les sens du terme si j'ai bien compris

Allez Hop, a Cheval et au galops

J'ai l'impression que nous ne sommes pas les seul sur le coup...



Bruno

En effet, le shérif et ses hommes ne sont pas seuls sur le coup.

Notre petit groupe vient de passer la frontière du Texas. Plus qu'un jour de chevauchée et il atteindra son but.
Neville : "Arrêtons-nous ici, nous allons passer la nuit. John, allume un feu, nous mangerons le reste de nos provisions.
John, s'adressant à Dave :
" Je n'ai pas encore eu le temps de te poser la question, mais j'aimerais bien savoir...
- quoi ?
- après que j'aie abattu les quatre du ranch Hendriks, tu leur as coupé les oreilles. Drôle de pratique, non ?
- euh, c'est un truc qui m'est resté du temps de la bande à Billy Anderson.
- celui qu'on a surnommé "Bloody Bill" Anderson.
- exactement.
- et alors ?
- et alors, c'était comme çà, Bloody Bill coupait les oreilles de ses victimes et, surtout, il les scalpait.
- ne me dis pas que tu étais du massacre de Centralia ?
- si, justement, j'y étais. Je n'oublierai jamais cette date : le 27 septembre 1864, j'étais dans la bande de William T. Anderson, qui avait fait la scission avec Quantrill, dont il ne supportait plus l'autorité. Neville, mon frère, était resté avec Quantrill.
- je confirme", reprend Neville.
"Ce jour-là, on débarque à Centralia, dans le Missouri, les frères James et Younger sont aussi de la partie. Je l'avoue, on a volé, violé et tué. Les hommes étaient ivres et moi, un peu aussi. Bill arrête un train, fait descendre les passagers, dont vingt-six soldats de l'Union, avec leur lieutenant, tous non armés. Bill a aligné les Bleus dans le champ et leur a tiré une balle dans la tête pendant qu'ils l'imploraient de leur laisser la vie sauve. Plus tard dans la journée, on est tombé sur un détachement non monté de Fédéraux, en fait trois compagnies du 39ème d'Infanterie montée du Missouri, commandée par le major Johnson. On en a massacré cent vingt-quatre, la plupart alors qu'ils se rendaient et imploraient notre pitié. Bill et les hommes les ont scalpés. J'ai juste coupé trois paires d'oreilles.
- c'est hallucinant ce que vous avez fait. Et sans aucun remords.
- c'est difficile à expliquer et, aujourd'hui, trop facile de nous juger; mais à cette époque, en pleine guerre, la vie ne comptait pas beaucoup. Et je dois le dire, on était pris, à chaque fois, d'une incroyable frénésie de tuer. C'était irrépressible et plus on tuait et plus on avait besoin de recommencer.
- n'en dis pas plus, petit frère, rien que pour cela, tu vas avoir besoin de faire pénitence, et même repentance. Bon, mangeons à présent. Seigneur, bénis ce repas et ces hommes ici réunis qui le mangeront en ton nom. Ils ne sont pas dignes de te recevoir mais ils implorent ton Pardon et feront pénitence dès que tu le leur ordonneras. Ils ne tueront point, sauf cas de légitime défense, et se confesseront désormais afin que leur conscience soit à jamais apaisée.
- Amen, réponds Mister Mask. Je suis bien heureux d'entendre que les hommes ici présents ne me tueront point.
- cela ne nous empêchera pas de te lier les mains et les pieds pour la nuit.
- je sais, je sais, heureusement, c'est la dernière..."