Bonjour à tous
Voici un "coureur des bois" en 1812 dans la province du Québec
Tout est fait maison sauf le fusil (BGT) sur lequel j'ai refait la platine et crée une bretelle style locale, le socle est en bois sculpté (idée venue du fait que ces hommes travaillaient le bois pour s'occuper quand ils ne chassaient pas)
La guerre anglo-américaine de 1812 a opposé les États-Unis à l’Empire britannique, entre juin 1812 et février 1815. Alors que le Royaume-Uni devait fournir un important effort de guerre du fait de son conflit avec la France napoléonienne, les États-Unis lui déclarèrent la guerre le 18 juin 1812 pour envahir les territoires du Nord Est canadien (province du Québec et le long du Saint Laurent) qui relevaient de l’Empire britannique.
Parmi les motifs à la déclaration de guerre figuraient le ressentiment et la colère causés par l’enrôlement forcé de matelots américains dans la Royal Navy, les Anglais les soupçonnant d’être des déserteurs, l’affaiblissement des échanges commerciaux américains causé par le blocus britannique des ports continentaux d’Europe, ainsi que le soutien du Royaume-Uni aux Amérindiens défendant leurs terres contre les spéculateurs fonciers et les premiers colons américains vers l’Ouest.
Les Britanniques ayant fort à faire en Europe et ne pouvant fournir des unités en renfort, c’est sur le sol canadien même que les troupes se créèrent au sein de la population. Des régiments franco-canadiens de volontaires (voltigeurs) et milices locales furent levées. Elles furent renforcées par de nombreux « coureurs des bois », « voyageurs » et quelques amérindiens.
Les coureurs des bois et voyageurs, par leurs activités de négoce et chasse dans les bois avec les tribus indiennes, maîtrisaient les techniques de combat non conventionnel et savaient utiliser à leur avantage le terrain
La bataille de la rivière Châteauguay, qui se déroule les 25 et 26 octobre 1813, le long des rives marécageuses, près de Montréal, est déclenchée par le général américain Wade Hampton. Disposant d’environ 3 000 hommes, Hampton tente d’envahir le Bas Canada dans le cadre d’une opération d’envergure visant à prendre Montréal.
L’armée de Hampton affronte une petite force de 300 hommes sous les ordres du lieutenant-colonel canadien-français Charles Michel d'Irumberry de Salaberry.
Dans un champ de bataille rempli d’embûches installées par les franco-canadiens, environ 1 000 des miliciens new-yorkais refusent de combattre et, pendant la bataille même, plusieurs officiers abandonnent leurs troupes et leur position pour se réfugier en lieu sûr. Les Canadiens, postés derrière des ouvrages défensifs extrêmement bien construits, font beaucoup de bruit – cris, acclamations et coups de clairon – pour semer la confusion. De plus, la précision des tirs sèment la mort et la débandade dans les rangs américains. Hampton a donc de la difficulté à évaluer avec précision le nombre des forces ennemies et se replie.
Les troupes de Salaberry s’en tirent avec seulement 2 morts, 16 blessés et 4 disparus.
Cette bataille constitua une énorme source de fierté pour les défenseurs, qui furent beaucoup moins nombreux que l’ennemi et se battirent pour la première fois sans l’appui des Britanniques.