Salut à tous . Après la corne de l'Afrique , je continue à explorer les conflits des années 90 , avec cette fois un retour sur un conflit bien plus proche de nous Européens , puisqu'il s'agit de l'éclatement de la Yougoslavie et les années de guerres civiles qui s'en suivirent. Surement beaucoup d'entre vous s'en souviendrons car il y eu le feu dans le jardin de l'Europe et pendant deux ans l'incendie se propagea de façon anonyme sans grands échos dans les médias....
La Yougoslavie fut une république fédérale à parti unique communiste, fondée le 29 novembre 1945,comprenant la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie, la Macédoine, ainsi que le Kosovo, Après l'abolition officielle de la monarchie, elle prit le nom de République fédérative populaire de Yougoslavie peu avant l'adoption d'une nouvelle constitution le 31 janvier 1946, et enfin prit le nom définitif de République fédérative socialiste de Yougoslavie le 7 avril 1963. Celle-ci survécut jusqu'au 15 janvier 1992, lorsque 4 de ses républiques fédérées firent sécession : la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine .
Le 21 février 1992 après un an de guerre en Croatie la résolution 743 des nations unies instaure la FORPRONU (Force de Protection des Nations Unies) forte de 14 000 "casques bleus" qui doivent être déployés dans les zones occupées en Croatie, jusqu’à l’aboutissement d’un règlement négocié.
Parallèlement, dans la Bosnie-Herzégovine voisine, indépendante depuis le 1er mars, où les Serbes ne représentent pourtant que 31 % de la population, l’armée serbo-yougoslave lance une guerre totale au cours de laquelle ils s’emparent, en à peine quatre mois, de plus de 70 % du territoire. La capitale, Sarajevo, est soumise à un siège impitoyable. Du fait que la Croatie et la Bosnie-Herzégovine font face à un même agresseur, les deux conflits qui s ' y déroulent peuvent, sur le plan militaire, difficilement être considérés séparément, d'autant qu'ils constituent, pour les forces serbes, un seul et même théâtre d'opération.
Juillet 1992, les forces serbes parviennent à percer le fameux "corridor de Brcko", dans le nord de la Bosnie, qui leur permettra dès lors de bénéficier du soutien logistique direct de la Serbie.
Le 21 juillet et le 23 septembre, Zagreb et Sarajevo signent deux accords prévoyant leur coopération militaire face à l'agression serbe. De fait, la Croatie constituera durant toute la guerre l'unique voie de ravitaillement en armes de la Bosnie.
Pour autant les Croates de Bosnie-Herzégovine parviennent mieux que les Bosniaques, qui sont alors pris de court, à faire face à l'armée serbe au tout début du conflit. Ils instaurent un Conseil croate de défense (HVO), reconnu le 15 juin comme faisant partie intégrante des forces armées de Bosnie. Ainsi les Croates parviennent-ils à préserver une grande partie des territoires où ils constituent la majorité de la population, notamment dans le Sud (Herzégovine), évitant que toute la Bosnie ne soit conquise, ce qui rendra possible la reconquête de 1995.
Après trois mois de combats acharnés sur la Neretva (rivière traversant le pays), le HVO alors encore composé de Croates et de Bosniaques, libère fin juin 1992 la rive est de Mostar.
Les tensions nées de l'afflux massif de réfugiés en Bosnie centrale - 950 000 croato-bosniaques, auquel s'ajoutent des divergences politiques quant à l’avenir de la Bosnie, exacerbent les passions jusqu’au conflit armé. Les forces bosniaques assiègent alors la population croate des enclaves de Bosnie centrale (Zepce, Vitez-Busovaca, Kiseljak-Kresevo) et s'emparent de l'enclave croate de Vares. De son côté, Mostar-est devient la cible des attaques des forces croates de Bosnie (HVO).
C'est vers le village de Blagaj, à une quinzaine de kilomètres au sud-est Mostar au lieu dit Vrelo Bune,là ou la rivière Buna (affluent de la Neretva )que les affrontements les plus durs ont eu lieu. Les tranchées Croates et Bosniaques étaient si proches (mais quasi invisibles dans les sous bois humides) que les hommes passaient leurs "temps libre" à s'insulter. Beaucoup de pertes des deux côtés dans des combats quotidiens souvent au corps à corps ....
Notre homme est donc un skupnik (caporal chef) du HVO Croate , dans les environs de Blagaj au printemps 1993 .....
La figurine : hs repeinte, body dml modifié , treillis dml et 21 st century toys , armement idem , décors ,et écussons fabrication maison........
et 
pour le résumé.
merci à tous les deux d'avoir apprécié cette portion d'histoire Européenne 
ARI , avec ton diorama tu viens de faire resurgir des vieux souvenirs de mon passé en ex- Yougoslavie j'y servis 6 mois au sein de UNPROFOR en 1992 j'etais dans un petit village du nom de "JAGODNJAK" en Croatie ca ete la mission la plus dur pour moi pourtant j'en ai fait des missions mais celle la reste marqué a jamais ,un de nos collègues y a laissé sa vie , j'y ai vecus bien des atrocités et a complètement changé ma vie et ma vision de l'etre humain , quand tu rentres dans la ville fantome de Vukovar apres le massacre des civiles et que tu ne vois que des maisons vides a perte de vue ca fait froid dans le dos je suis revenu au pays bien plus fort bien plus sur de moi mais avec beaucoups de tristesses . 
Ils vous envoyaient vous reposer dans une ville sous bombardement ? Sympa les onusiens 
