Spin Boldak

En 2003, lors d'une conférence de presse, Mme Michèle Alliot Marie alors ministre de la défense du gouvernement français, reconnaissait dans une interview la présence de forces spéciales françaises en Afghanistan.

Ces FS, dont le nombre s'élevait alors à une centaine, opéraient dans une zone sensible du pays dans un lieu appelé Spin Boldak.
L'armée française a employé là-bas plusieurs unités de ses troupes d'élite.
Parmi elles, plusieurs éléments des commando marine se sont relayés.

Voici donc un officier marinier commando en mission extérieur pour le compte de l'opération Enduring Freedom.
Ces éléments, par leur capacité et leur professionnalisme, ont largement gagné le respect de l'ensemble des troupes de la coalition.
Deux de ces hommes sont d'ailleurs tombés pour la France en accomplissant leur devoir!



Mannequin : Fernando DML (particularité : le teint hâlé et les bras sans articulations apparentes)
Uniforme : treillis désert français
brêlage US : récupéré et utilisé sur place après échange avec des FS US lors d'opération précédente.
Armement : M4/M203 (BBI) utilisé par les CDOs Marine. Le Famas avec M203 n'est pas utilisé au sein d'ALFUSCO (contrairement aux CPA).
holster de" type safariland avec arme perso.
Chaussures de trekking moderne souvent employées par les FS.
Lunettes de soleil (baladez vous dans le désert en plein cagnard et vous verrez que c'est utile!!)
Lunettes anti poussières de dotation.

pas mal
l'insigne sur le beret vient d'où?

Peux-tu nous en dire plus ou nous diriger vers des lien nous décrivant ces unités et leur histoire , leur actualité ?
C'est un des côtés du 1/6° qui m'intérèsse particulièrement.
D'avance merci

Très belle composition Hunter!

ça change tout les bras sans articulation... tu peut quand même un peu les plier?

Ils ont pas des chaussure type rangers?

Ha ! Voilà qui est très intéressant. Du français !
Le treillis F1 en désert vient de faire son apparition. Et c'est tant mieux ! Un peu de chauvinisme; diantre !
Fernando de chez Dragon est une très belle pièce de base pour travailler avec/dessus, et pour preuve ! Toutes mes félicitations ! Question pratique: les Français en Afghanistan se sont-ils affichés sous l'uniforme français ? Si mes questions t'agacent, tu me le dis, et je m'en m'abstiendrai, ok ? On ne trouve malheureusement pas encore de brelage français pour customiser nos bêtes, alors qu'avec Léon Javert et Bruno on dispose de superbes bases de travail. Alors on fait comme les FS français: on se rabat sur du matos américain. Merci encore pour cette superbe réalisation

Pour les Rangers, les Français s'en débarrassent dés qu'ils peuvent. Ces chaussures sont horribles, inconfortables, et tout ce que tu veux ! Mais elles ont un avantage: elles ne sont pas chères et sont increvables ! On ne voit presque plus que les légionnaires les porter en OpEx (Opération Extérieure) Sinon, le kit F1 désert comprend, si je ne m'abuse: un couvre casque pour casque F1 (celui de Javert, pas celui de Bruno qui est un Spectra (nouveau casque de l'armée française, mais des Mich-Gallet circulent... mais là je m'égare) un boonie hat, la veste et le pantalon modèle F1, un brassard rouge (qui est en fait un passant d'unité: en règle générale, on a le jaune, le rouge, le blanc, le bleu, et le vert: pour l'affectation aux unités, ces couleurs dépendent des régiments, attention donc !) on me dit aussi un brassard de l'Opération Daguet (le nom français de l'opération en Irak en 1991) Voilà. Encore un petit effort, et on aurait droit aux brelages façon Arktis et compagnie !

Autre question Hunter:
Ton FS n'a pas d'insigne d'épaule, de grade ? Son uniforme est stérile ?

Et lui as-tu mis un poignard ? Lequel, sinon ? Les figurines modernes n'ont pratiquement jamais de poignard (on m'a expliqué sur un autre forum, que les soldats américains n'aimaient pas le corps à corps: je ne veux pas ouvrir une polémique ici sur la qualité de soldats de telle ou telle unité ou de telle ou telle nationalité, mais juste me renseigner auprès de pros ou d'anciens pros (militaires de carrière) pour être le plus exact possible dans mes figurines ?)
Merci pour ta patience. Et encore, félicitations !

Hop la... pleins de questions...
J'en suis ravi!!

Alors on va les prendre dans l'ordre...

Pour Novas :
l'insigne est une réalisation d'un copain qui m'en a fait cadeau.
Merci à lui fraternité "Marine"

Pour Bob :
Je peux diffuser ici un historique et plein de choses sur les Commandos Marine, je mettrai ça dans le forum.

Pour Gebirgs :
On peut un peu plier les bras mais attention, ça casse assez facilement!
C'est le même principe que les jambes du Reggie de DML.

Pour les Rangers, les Cdos sont des unités spéciales, le but est d'être à l'aise donc le personnel s'équipe comme il le veut.
De plus les rangers sont interdites pour les activités nautiques et sur les bateaux de la marine, ça glisse trop avec les semelles d'origine. Beaucoup les gardent et les font ressemeler...

Pour Mister OI :
Les troupes françaises sont sous uniforme français en Afghanistan. Pour les unités du COS, le panachage avec des effets étrangers peut être autorisé, c'est le cas pour les Cdos Marine...

Je ne suis pas d'accord pour les rangers, ce sont d'excellentes chaussures, solides et confortables. Ils néanmoins changer la semelle pour en être vraiment content. En fait tout dépend de la mission à effectuer mais les trekkings ne sont pas toujours la meilleure solution.

Effectivement mon Commando n'a pas d'insignes d'épaule. J'aurai pu lui mettre le blason "France" mais il n'est pas systématiquement présent. Pour les insignes de grade, le plus souvent les Cdos Marine n'en portent pas en condition de combat. Un commando représente 80 hommes, tout le monde y connait tout le monde et tout le monde sait qui est le chef et qui donne les ordres, pas besoin de galons...

Je ne lui ai pas mis de poignard car je ne voulais pas de look super rambo, c'est un choix personnel. On en voit en opération, chaque homme possède un poignard ou couteau de combat. On n'est pas ches les Ricains

Très belle composition Hunter!!!

Merci Hunter pour tes réponses, je suis pleinement satisfait, car je vise à faire quelques FS français (j'en ai marre de mes SEAL US et de mes SAS anglais) J'ai déjà fait un CRAJ, un CPA et un membre du COS à part entière (1er RPIMA, je sais que le CPA 1O turbine avec le COS) Je les mettrai en ligne pour connaitre tes critiques, ainsi, évidemment, des autres camarades de ce forum. Sur les Rangers, elles m'ont laissé un sale souvenir en 1989, au point où leur seule vue me les fait les exécrer ! Peut-être sont-elles de meilleures qualités aujourd'hui... je l'espère pour les pieds de nos gars !

Un article du Figaro du 28 juin 06 sur Spin Boldak:

Depuis trois ans, elles combattent avec les Américains à Spin Boldak, le long de la frontière pakistanaise.

JUSTE AVANT Spin Boldak, une mauvaise piste quitte la route goudronnée qui mène à la frontière pakistanaise. Elle s'enfonce vers un horizon uniformément beige, avec des pitons rocheux qui se distinguent à peine dans le lointain. Elle longe les longs remparts de pisé des maisons traditionnelles pachtounes, société de clans et de vendettas où chaque famille bâtit sa propre forteresse. Et s'arrête enfin à l'entrée d'un fortin perdu dans ce désert des Tartares.

Derrière une chicane de merlons pliants remplis de terre et un périmètre de barbelés, on distingue des drapeaux qui claquent dans les bourrasques de poussière. À côté de l'emblème national afghan et du drapeau américain flotte un drapeau français. Un peu plus loin, un drapeau folklorique breton gwenn-ha-du, sans doute hissé là par des commandos marine nostalgiques de Lorient.

Cette ancienne caserne de l'armée afghane où trône la carcasse d'un char Renault de 1917, sans doute livré à l'Afghanistan entre les deux guerres mondiales, est depuis l'été 2003 la base des Forces spéciales françaises en Afghanistan.

La piste s'arrête là. On ne va pas plus loin. Barbus, mais l'air plutôt détendus, seulement armés d'un pistolet sur leur uniforme au camouflage beige, un sous-officier et un capitaine refusent tout accès à ce cantonnement.

Un sud incertain

Fort d'environ 200 hommes, le détachement dépend directement du commandement américain des opérations spéciales, basé à Bagram, au nord de Kaboul. Et opère discrètement dans un désert sorti de Kipling depuis trois ans, dans un secteur que le retour en force des talibans depuis quelques mois a rendu encore plus sensible. Dans ce terrain hostile, l'attente et les patrouilles sont interminables et monotones, mais les accrochages parfois violents, et les embuscades meurtrières. Depuis le début de l'année, les Français ont perdu trois des leurs dans des affrontements contre les talibans.

Soulevant un nuage de poussière, deux véhicules militaires français sortent du camp pour un départ en patrouille. Un camion et une Jeep, qui disparaissent presque sous les filets de camouflage et les plaques de désensablage s'arrêtent face au désert. Coiffés de chapeaux, lunettes de soleil et chèches, les commandos français approvisionnent leurs armes. Puis les véhicules partent en cahotant vers un sud incertain qui disparaît dans la poussière.

Là-bas s'étend l'immense frontière afghano-pakistanaise. Pour les tribus pachtounes Achakzai, Nourzai et Alikozai, qui vivent de part et d'autre, cette ligne tracée au milieu de nulle part par les Britanniques à la fin du XIXe siècle n'a jamais rien signifié. Pachtounes afghans et pakistanais traversent quotidiennement la frontière dans les deux sens. On va de Kandahar à Quetta pour y voir de la famille ou s'y faire soigner. Dans l'autre sens, parfois pour se battre.

À une centaine de kilomètres plus au sud, la ville pakistanaise de Quetta est elle aussi peuplée en majorité de Pachtounes. Après avoir servi de vivier de recrutement aux talibans en 1994, cette ville encore entourée de camps de réfugiés afghans est redevenue depuis la dispersion des étudiants en religion en 2001 le grand centre de regroupement des insurgés.

Le passage du Pakistan vers l'Afghanistan des talibans par cette frontière poreuse est quasiment impossible à enrayer. Seules les bandes les plus importantes peuvent être repérées et poursuivies. Les difficultés du contrôle commencent dès la grand-route. «Les talibans peuvent même passer par ici en plein jour», dit Hamidullah, le chef adjoint de la douane afghane de Spin Boldak. «Il n'y a pas de contrôle d'identité pour les Afghans. Pour eux la frontière n'existe pas», explique-t-il en désignant l'invraisemblable chaos de camions et voitures qui entrent et sortent du Pakistan.

La tâche de la douane est rendue encore plus complexe puisque c'est un commandant local afghan, Abdul Razzik, qui continue de percevoir de lucratives commissions en taxant les marchandises transitant par Spin Boldak, et s'occupe du «contrôle». «Ce n'est pas normal», dit le douanier, «mais rien n'est vraiment normal ici...»

Frontière poreuse

Les délicates relations entre le Pakistan et l'Afghanistan viennent encore compliquer le contrôle de la frontière. Depuis le refus afghan de reconnaître le tracé anglais lors de l'indépendance du Pakistan en 1947, les deux pays se livrent à une lutte discrète le long de cette immense frontière.

À Spin Boldak, profitant de la chute des talibans en 2001, le Pakistan a avancé de plus d'un demi-kilomètre son poste frontière. Mais pour les talibans, qui ont repris la route de Kandahar, la voie reste grande ouverte.

Merci Mister OI pour lcet article qui était très sympa!!
Je l'avais vu à ce moment là...

Hello Hunter!
Je te confirme l'envoi ce matin de ma commande nous concernant !

MisterOi a écrit:

Hello Hunter!
Je te confirme l'envoi ce matin de ma commande nous concernant !