Durant la journée du 18 juin, la cavalerie et les fantassins français n'ont cessé d'entamer les carrés anglais.
Le centre du dispositif britannique est fragilisé.
Et les Prussiens ne vont pas tarder à arriver. Il faut agir vite.
Le Maréchal Ney insiste auprès de l'Empereur pour obtenir de nouvelles troupes.
Non sans réticences, Napoléon finit par "faire donner" la Garde.
Il est 19 heures lorsque s'ébranlent les colonnes de la Garde qui gravissent, comme à la parade, le plateau de Mont Saint-Jean.
Malheureusement, un carabinier français trahit et prévient Wellington de l'attaque imminente.
Celui-ci dégarnit son aile gauche, qui est appuyée par les Prussiens et renforce les positions entre les fermes de la Haie Sainte et d'Hougoumont.
Il est 19h30 lorsque les 2.900 hommes de la Garde sont pris à parti par l'artillerie britannique et les salves des fantassins qui tirent à bout portant.
Le 1er bataillon du 3eme grenadiers prend d'assaut les batteries Cleeves et Lloyd.
Le dernier bataillon du 4eme grenadiers avancer sur la crête et enfonce les 33eme et 69 les régiments britanniques.
Deux bataillons du 3eme chasseurs, conduits par le général Michel, marchent vers le chemin d'Hohain.
Arrivès sur l'éminence, ils se heurtent aux 2.000 gardes du général Maitland.
Ceux-ci, tapis dans les blés, se lèvent et tirent à mitraille. 300 français tombent dont le général Michel.
C'est la confusion dans les rangs français. Les 2.000 anglais en profitent pour les charger.
Le 4eme chasseurs, qui était en retrait, vient au secours de ses camarades.
Il repousse les hommes de Maitland et continue sa progression sur la colline.
C'est alors que surgit la division hollando-belge du général Chassé qui fusille, à bout portant, ces français intrépides.
Le général Mallet s'écroule, à la tête du 3eme chasseurs.
La brigade hanovrienne du général Halket s'est postée à Hougoumont pour tirer sur l'arrière des Français qui tentent, malgré tout, de riposter à cette fusillade intense. Partout, s'engagent des combats au corps à corps.