Chers amis bonjour!
Je sors quelques peu de mon hibernation, je sais je disparais longtemps mais je dois avouer que j'ai franchement perdu l'habitude de me rendre sur les forums...le peu de temps libre n'aide pas d'avantage!
Cependant même si je ne laisse pas souvent de traces, je passe et je vois vos travaux! Force est d'admettre que le niveau ne cesse de grimper et que niveau conception de figurine, je suis largement à la rue!
Alors c'est encore ce que je sais le mieux faire que je vais vous présenter aujourd'hui! Vous l'aurez compris, il s'agira de mise en scène de nos chères figurines en milieu extérieur!
Aujourd'hui je ferais un focus sur la 3e D.L.M!
La 3e Division Légère Mécanique appartient au Corps de Cavalerie Français du Général Prioux.
Mise sur pied au tout début 1940, elle est composé des unités suivantes
1er Régiment de Cuirassiers
2e Régiment de Cuirassiers
12e Régiment de Cuirassiers
11e Régiment de Dragons Portés
76e Régiment d'Artillerie Tractée Tout Terrain
Batterie 1023 du 404e Régiment d'Artillerie Divisionnaire Contre Aérienne
10e Batterie antichar du 76e Régiment d'Artillerie
39e Bataillon de Sapeurs
Durant la période d'attente, surnommé Drôle de Guerre, la Division s'organise, manœuvre et apprend à maitriser son matériel qui est l'un des meilleurs de l'arsenal français.
La Division fait parti du fer de lance des armées alliées qui sont déployées en Belgique dès l'attaque Allemande du 10 mai 1940.
Le Corps de Cavalerie a alors pour mission de retarder au maximum l'effort offensif allemand afin de permettre aux armées Anglo-françaises d'opérer des jonctions avec les unités belges et ainsi constituer un front solide.
Ainsi, dès le 12 mai 1940, les deux divisions du Corps de Cavalerie se voit opposer au XVI. Armee-Korps Général Hoepner.
C'est la Bataille de Hannut qui débute et où la 3e D.L.M joue un rôle primordial.
Bien qu'en supériorité numérique, les allemands découvrent que les Panzer I, II ne sont pas de taille à lutter contre les blindés français et seuls les Panzer III et IV, alors peu nombreux, peuvent se défaire de l'adversaire.
Les combats sont rudes et pendant près de 3 jours, les cavaliers français ne lâchent rien. Cependant la force mécanique n'est rien sans soutien, sans ravitaillement, sans moyen de communication performant et le 14 mai la situation inquiétante dans le secteur de Sedan fait tourner le vent de la victoire.
La 3e Division, malgré de lourde perte à pleinement rempli pleinement sa mission mais elle doit désormais retraiter à l'image de l'ensemble des unités lancées dans le piège de la Belgique.
Elle retraite dans l'ordre et en poursuivant de nombreuses actions envers les troupes allemandes et se voit affectée à la contre-offensive du 21 mai à Arras où elle devra faire face à la 7e Panzerdivision de Rommel.
Dans la poche de Dunkerque, le potentiel opérationnel de la 3e D.L.M s'affaiblit de jour en jour dans des opérations de retardement. Le désastre est désormais inéluctable et le personnel est évacué en direction de l'Angleterre abandonnant ainsi à l'adversaire le précieux matériel encore disponible.
La bataille de France ne s'achève cependant pas à Dunkerque et les hommes sont très rapidement rapatriés en France pour reformer la Division sur un type allégé. En effet l'Armée française ne dispose déjà plus des réserves nécessaire pour former de nouvelles grandes unités.
C'est donc avec des Régiments, souvent réduits de moitié, qu'elle prend part au baroude d'honneur de l'Armée française en ce triste mois de juin 1940. Elle s'oppose encore violement aux avancées allemandes, notamment sur le front de la Loire mais les sacrifices héroïques qu'elle consent n'empêche pas la défaite et sa dissolution durant l'été 1940.
Autour de cette belle et honorable Division je me suis d'avantage penché sur deux régiments.
Le 1er Cuirassiers, l'un des deux Régiments de combat de la 3e D.L.M dont la dotation de chars était à 50% composé de l'excellent Somua S-35 et pour l'autre moitié du robuste Hotchkiss H39.
Enfin, le 12e Cuirassiers qui se voit lui détenir le rôle de Régiment de Découverte de la Division. Afin de mener à bien cette mission de reconnaissance, il était doté de la puissante automitrailleuse Panhard P178.
Assez de mots pour aujourd'hui, place à une première série de photos!!