Je vous propose une figurine qui a l'avantage de pouvoir concilier les paras américains et les Français.
On peut la lire dans le livre d’Elisabeth Coquart et Philippe Huet, « Les Rescapés du Jour J » et on y trouve même page 98, une photo de Louis Gillot lors de son mariage en 1946.
Nous sommes au matin du 06 juin 1944. Louis Gillot à 20 ans. C’est une vraie tête brulée malgré son physique de gringalet, et plutôt insoumis pour s’être déjà évadé deux fois du travail obligatoire.
Malgré le bourdonnement des avions, Louis Gillot a dormi comme un bébé, et au réveil, il veut voir ce que ses parents racontent sur les hommes descendus en parachute…
Il arpente la campagne normande qu’il connait comme sa poche. Puis il fini par tomber sur un groupe de paras américains. A coups de grands gestes et avec les brides d’anglais qu’il connait, Louis Gillot comprend que ces paras ont des blessés et qu’on le charge de trouver d’autres paras pour les évacuer…Il part à leurs recherches, mais échoue. Alors à l’aide d'une charrette, et sous l’escorte des paras valides, il assure lui-même l’évacuation vers un hospice.
Puis on lui demande de guider certains paras vers leurs objectifs. En fin de journée, après avoir aidé à plusieurs reprises les unités américaines, Louis Gillot assiste à la prise de Chef-de-Pont. Ceci fait, on lui propose de l’enrôler…le voila devant le commandant du 508e régiment, le colonel Leroy Linquist…et en quelques heures il devient para de la 82e airborne…
Durant 30 jours, Louis Gillot, que l’on surnomme le Frenchy, et qui comme signe distinctif porte un drapeau tricolore sur sa manche, va vivre au rythme des paras américains, creusant son trou, allant au feu, La Fiere, Beaupte, Saint Sauveur le Vicomte, la Haye du Puits…
Sa mission s’acheve le 07 juillet 1944 quand sa division est relevée pour se mettre au vert…il est temps, pour le Frenchy de rentrer chez ses parents…
J’ai imaginé Louis Gillot, revêtu de l’uniforme des paras de la 82e, découvrant les produits made in USA...
Le travail de patine est classique, bain de thé, couture au crayon gras noir, puis salissures à a base d'eau et maquillage pour enfant. Les bottes ont été repeintes, puis sali à base d'un jus noir. Le fusil, est une maquette Dragon, montée puis peinte et enfin patinée. L'emballage du chocolat est maison, ainsi bien sur que le drapeau tricolore que j'ai préféré placer au dessus du drapeau américain, ( petite entorse aux auteurs ).
Cette figurine date déjà de 2011...que le temps passe vite !