merci pour votre commentaire . Bien je vais éclaircir un petit peu l'histoire de cette figurine et le pourquoi du comment des choix des matériaux .
Pour "défendre" "mon œuvre" je dirais que le choix des matériaux de base (la feutrine) qui vous à semblé , être hors de propos , est en fait justifié . Ces troupes de montagnes , se battaient et gardaient des frontières a plus de 1177 mètre d'altitude. Après étude des documents j'ai pu constater que leurs effets de haut (veste à tombereau étaient en lainage vert clair (oui oui). Difficile de représenter cette matière hormis avec de la feutrine , ceci dit si vous avez des propositions de tissus adéquat à faire je suis preneur
Et enfin pour lever le voile sur "mes activités"
depuis que je suis sur le forum , j'ai déjà présenté des œuvres en full scratch comme vous dites
je sculpte avec mes modestes moyens , je crée des pièces d'uniformes et autres(regardez mes anciens post ) beaucoup de mes créations touchent au fantastique ou au cinéma et vu l'enthousiasme qu'elles enlèvent à chaque publication , je ne les postes plus ici
. Ne voyez pas là un acte pédant , prétentieux ou quoi que ce soit d'autre de ma part mais il est bon de choisir ce que l'on poste et ou on le poste , ainsi que de rappeler à tous que le full scratch , j'en use est en abuse depuis longtemps et même si je m'estime médiocre face a bon nombre d'entre vous
voilà mon mauvais caractère à encore parlé mais c'est un mal dont j'ai du mal à me débarrasser .
Merci à vous encore de regarder et d’apprécier mes modestes créations .....
voilà maintenant l'histoire de cette figurine si "originale ", mais qui reste l'ancetre de nos troupes de montagne actuelle .:
en premier le lieu dans lequel ces troupes œuvraient .La redoute de chateau pignon fut Construite sous l' impulsion de Ferdinand d' Aragon, (dit «le Catholique ») dans le premier quart du 16e siècle, en 1512 après qu'il ait occupé la Navarre aux dépens de Jeanne d'Albret
A 1177 mètres d' altitude, cette redoute est stratégique. Elle domine l'antique route des crêtes qui reliait saint Jean Pied de Port, à Roncevaux, et donc à la péninsule ibérique.
Il va de soi que cet ouvrage militaire fut à plusieurs reprises l' objet de conflits entre Français et Espagnols, en 1521 et en 1793 notamment.
Le général Espagnol Caro après l'avoir pris le 1er juin 1793 l'abandonna le 18 juin après l'avoir entièrement détruite afin que personne ne puisse l'utiliser .
Et ensuite l'historique de cette figurine :Les unités de chasseurs basques françaises sont créées lors de la Révolution française pour défendre la frontière des Basses-Pyrénées.
Des patriotes avaient spontanément pris les armes, et sont autorisés à créer quatre compagnies franches, constituant le corps des Chasseurs Basques (novembre 1792) par les représentants du peuple. Le 7 mai 1793, il compte dix compagnies, organisées ensuite en quatre bataillons (1er à 4e bataillon de chasseurs basques).
Deux de ces bataillons sont commandés par les futurs généraux Matenot, dit la Victoire, et Harispe. Ces compagnies défendent les cols autour de Saint-Jean-Pied-de-Port dès le début de 1793. Elles sont placées sous le commandement du capitaine Moncey.
Les chasseurs basques se distinguent du 1er au 6 juin 1793 à la défense de Château Pignon, en avant de Saint-Jean-Pied-de-Port, à 1 contre 8. Ils remportent quelques succès par la suite, et leur ardeur au combat réussit à empêcher les Espagnols de progresser en profondeur.
En juin 1794, trois des bataillons basques forment la 5e demi-brigade d’infanterie légère, sous les ordres de Moncey, désormais chef de bataillon. En octobre 1794, le bataillon de chasseurs basques d’Harispe, forme avec les grenadiers de la 5e demi-brigade la colonne infernale qui s’empare des cols au-dessus de Saint-Jean-Pied-de-Port.
En 1795, la paix est signée avec l’Espagne, et les chasseurs basques restent cantonnés sur la frontière. En septembre 1798, ils sont réduits à un bataillon. En 1800, ils sont déplacés sur Libourne1, et un deuxième bataillon est reformé. Les deux bataillons font la campagne de 1800 dans l’armée de réserve de seconde ligne, dite armée des Grisons et sont ensuite dissous le 21 avril 1801 à Berne. En 1806, ils forment le 4e régiment d’infanterie légère et participent à la victoire d’Iéna. En 1808, trois cent d’entre eux forment la garde d’honneur de Murat en Espagne. Le bataillon est intégré à la Grande Armée pour la campagne de Russie en 18122.
en 1793 durant la guerre entre la Convention et l'Espagne, en particulier le 6 juin, où les 700 Français que commandait le capitaine Bon Adrien Jannot de Moncey, s'affrontèrent à un corps de 1 800 Espagnols dirigés par le Général Caro. Les Espagnols réussirent à garder la maîtrise de Château Pignon, mais au prix de 1200 morts, tandis que du côté des Français, on ne comptait qu'une centaine de morts et 200 blessés. A l’époque Napoléonienne (1813), de nouvelles batailles se déroulèrent encore en ces lieux, lorsque les troupes françaises du maréchal Soult s'opposent à celles du maréchal Wellington.